Sunday, February 26, 2017

Guillaume Allardi 
Je crois que personne encore n'avait lu Proust comme ça... Virtuosité que de savoir suspendre, presque éternellement on dirait, la digression infinie qui restitue la permanence merveilleuse de l'impression du monde dans l'âme, et dont on se rend compte, au moment où tombe le point final que l'on n'attendait plus, qu'elle aura été toute la matière de l'œuvre, comme les détails enfouis, loin des grandes lignes de nos destins, auront été aussi la matière même de notre vie, ironiquement mais sublimement rendues dans la distance du souvenir. Un exercice d'équilibriste réussi, en tous cas, entre Claude Régy et Fabrice Lucchini. Merci mon ami. Buvons un verre cependant que nous sommes encore voisins... 

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home