Monday, September 23, 2019

Ah, comme c’est gentil, de tes nouvelles ! J’ai donné un stage cette semaine à l’école du TNB et les élèves m’ont parlé (en détail) de votre travail, à Latifa et à toi. J’aimerais bien vous voir à Gennevilliers, oui, il faut que je repère quand c’est (mais Latifa m’enverra sans doute un mail). Je suis estomaqué que Latifa t’ait parlé de ces vidéos où je dirige des moutons à l’île d’Ouessant (qu’elle a donc vues...) Je serais bien en peine de retrouver ça, perdu sans doute à jamais sur un ordinateur effacé… C’était il y a presque quatorze ans quand j’étais avec une plasticienne de Nantes, Anne de Sterk, j’avais fait semblant de diriger les moutons dans un champ pour l’amuser et elle avait filmé les impros… C’est joli, cette phrase dont Latifa se souvient : « Et maintenant jetez-vous dans les bras… » Voilà, c’était pas plus que ça… Je faisais le metteur en scène qui râle (Jean-Pierre Mocky) parce qu’il n’a pas le résultat immédiatement escompté… et puis parfois, si, par miracle, il a le résultat immédiatement escompté (dire à des moutons de s’assoir ou : dirige-toi vers ton collègue permet d’avoir souvent exactement le résultat escompté…) Peut-être qu’Anne de Sterk ne les auraient pas perdues (je peux te donner son adresse), mais, enfin, il me semble que ce que tu peux imaginer de cette rigolade est suffisant pour que tu te les figures… Je crois qu’en Suisse, j’avais refait ça (filmé en partie par Aurélien Batondor, a-t-il gardé ?) avec un troupeau de vache avec des cloches qui s’étaient mise en place face à moi comme si elle formait une chorale. J’essayais donc de diriger cette chorale (et parfois j’obtenais par miracle de très beaux silences — qui sait ? je suis peut-être doué — comme Jean-Jacques Rousseau qui dit qu’il est capable d’apprivoiser les animaux les plus sauvages — je devrais peut-être m’inquiéter de ce talent… 
Je t’embrasse fort, 
Yves-Noël 

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