« Grüber est le plus beau paradoxe que le théâtre ait jamais connu. Nul plus que lui ne voulut chasser le » Théâtre » du théâtre. C’est-à-dire l’hystérie, l’emphase, le paraître, le jeu du chat et de la souris entre un acteur et son personnage, l’épate, l’imagerie, le geste qui claque dans le vide, le théâtre qui fait la pute , qui racole, qui cherche à flatter l’audimat, le théâtre qui pue le compromis. Mais en même temps, Grüber exaltait la convention même du théâtre, ce lieu improbable entre le dedans et le dehors, ce lieu de tous les possibles : des paysans de Tchékhov aux visages peints comme des Indiens devant un public assis sur des chaises comme importées d’un village grec et le tout joué dans le quartier turc de Berlin ( » Sur la grand-route » ). »
« Le spectacle doit finir… La mort n’est pas une chose féroce. Il faut bien quitter le plateau. »
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