Les spectacles sont des ruines, tout est ruine, notre époque est une ruine splendide. Comment c’est, ce livre sublime de Francis Ponge que je lis à la BPI ? Le Soleil placé en abîme. Tout à fait comme tout à l’heure : la capitale brûlait par l’Ouest. J’en ai vu trois, de spectacles protégés du soleil, tous les trois sublimes. A La Scala, un concert de piano classique (sur le thème de la danse) de Lise de la Salle, mais ce n’était qu’une fois, vendredi, une soirée rare. En journée, aujourd’hui, et qui se joue encore demain, la pièce de Boris Charmatz au Grand Palais Ephémère (devant l’Ecole Militaire) : des dizaines de jeunes gens (et quelques vétérans) dansent comme des dieux — ou, disons, des anges — dans un espace VRAI, ça ne dure que vingt minutes, mais mises en boucle, j’y suis resté à l’infini. Et, ce soir, aux Bouffes du Nord (c’est-à-dire la maison) Les Chiens de Navarre en grande forme, un spectacle archi décalé puisqu’il s’agit de sapins de Noël, mais avec de vrais morceaux d'acteurs dedans (j'ai nommé : Lorella Cravotta et Olivier Saladin !)
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