12-22 février 2008
L’apprentissage de la société moderne
Les châteaux TGV
Modestie de l’écrivain qui n’écrit pas de grande littérature
Une région de la littérature
La maladie de la lune, maladie rare
Baignoire de lumière inédite à la gare de La Rochelle, immense, africaine, la transparence ; en fait, il n’y a plus les vitres – la marquise, une marquise de gare sans vitres, c’est la lumière telle que nous la découvrons, d’un coup, à l’aboutissement du voyage
Les singes d’outre-mer
Rue des Beaucoups
Rue du Bois plein
L’île de Ré, l’île de Mi, l’île de Fa, l’île de Sol
« Quand je suis arrivée en juillet, j’ai été très surprise de l’odeur de la maison parce que j’pensais que c’était ton odeur à toi. »
C’est juste très, très, très beau, ne rien décrire
On reconnaît ce qui avait été oublié, la réalité qui fait plaisir
C’est ta maison
Cour d’Honneur / cour de ton immeuble
J’ai ouvert la fenêtre, l’air pur entre dans la maison, s’échange, nous sommes en montagne ; le « nous » est un « je »
Il y a une telle lumière que l’ombre des mains sur le livre qu’on lit est rose ; le « on » est un « je »
Juste une petite question : c’est bien mon manuscrit que vous avez lu ?
Tout est rose dans la chambre, les yeux sont brûlés
Hélèna a raconté la Bérézina, l’histoire de Stéphanie devenue folle, une espèce de guenon (mais restée très belle) et de la reconstitution de la Bérézina dans le jardin par son amant espérant qu’ainsi elle recouvrirait la raison
Le temps, le temps franchi chevauche, le temps franchi, chevauche par-dessus l’île, l’île plate et pacifique
Communiquer sans perte
Une journée de livre, une journée endeuillée, on a laissé la grande toile du temps passer, s’étirer et effacer, le « on » est un « je »
Tout est facilement identifiable, comme confiant, la ligne d’horizon traverse l’arbre transparent
Pour Hélèna qui voulait « ne rien faire » et qui est très active, « ne rien faire » est explicité comme : « ne pas penser »
La lumière, elle baisse et ce n’est pas inquiétant, pas du tout, tous les livres sont calmes sur les étagères
Et la maison est beaucoup plus vaste qu’il ne faut, beaucoup plus vaste qu’il ne faut, et la maison…
Je suis un chat. Je n’ai pas encore de nom
« Les livres sont délus », c’est ce que je lis
« La lecture est le lieu de l’évanescence », c’est ce que je lis
Et l’amour, la déprise de soi
La chance d’être encore en vie
De se relier un bref moment
Hélèna fait entendre un seul son, un chant dans la maison silencieuse comme la nuit
Monde matériel de la forme et de la couleur, invisible royaume de la passion et de la pensée
Le passage du livre
L’enfance, les grands espaces libres de nouveau retrouvés, les aubes, l’été, et rien que soi et l’amie
À vélo jusqu’au désert d’eau
Ou : à vélo jusqu’au désert bleu
De l’eau pour faire le poids
Un ours m’est passé dans l’dos, sensualité, son ombre, vérification et, encore au retour, ça l’a un peu moins fait
Tu enfiles ton manteau maint’nant
Boule de feu
Le visage en contact avec cette boule de feu qui occupe toute la place, la place de l’air, la place du bleu, la place intérieure du dehors
Il a une amie qui lui plaît
L’expérience de tomber d’vélo
Je me demande si en tombant je n’ai pas pensé d’abord à mon blouson Dior et puis ensuite à mes mains (je me suis souvenu de la chute de moto où les mains avait été bien écorchées)
À l’enseigne du pré qui boit
Le mâle regarde la fille qui lui plaît, l’existence est un peu difficile, mais cette fille lui plaît
C’est fou, elle lui fait plaisir
Voilà, on y arrive, sur le port, mon Dieu… à droite
Les découpes, les carrés
« Mon précieux. »
L’âme, le principe vital
Lac d’indifférence
La maison, évidemment, je suis en train de l’écrire, c’est-à-dire, en train de l’écrire…
Les pieds sont massés en détails
La fausse pensée triste
Hélèna – silence – écrit dans la grande baraque-nuit, écrit quelque part ou dort… mais elle serait venue me dire bonsoir…
Avant d’expliquer aux autres mon livre, j’attends que d’autres me l’expliquent
Cette disponibilité tous les jours au commencement... comme une peinture blanc cassé recouvre les murs... cette masse fraîche... cette masse fraîche, claire de la nuit
Tout est doublé, doublé d’approche, tous les sens ont leur double, Claude Régy avait raison, tout est double, route, mur, terre, mer, motte, aigle (bottes), plage, ombre…
Hélèna devient un animal, simplement, un seul petit animal, je l’ai apprivoisée, elle dort comme un chat, la nuit galope, la pensée fraîche, les animaux avec les bêtes de toutes les saisons, règnes, de tous les genres
Le grand vent de la mer sur les plages
S’éprendre de son inquiétude
Les nymphéas sont absolument du velours
L’air et la fraîcheur
Oui, c’est détaché du monde, oui, c’est dommage, le pont, mais c’est juste posé, sans violence ; les domestiques sont discrets, sans révolte, ils sont même – justement comme c’est les vacances – partis, nous laissant
Oui, le « livre intérieur », non, ce n’est pas celui qui compte
Les « besognes », un mot français, un mot utile, nous l’employons tous…
On a crapahuté
Février, il ne fait pas du tout mauvais, il fait même spécialement beau, c’est l’été, on ne voit pas d’autre mot, se mettre au soleil nu
D’ailleurs, sitôt sortis du parc que les sapins noirs encombraient, la nuit nous paru plutôt claire
Je sanglote à chaque énumération
Balayage, balayage léger de tout ce qui se balaie, de tout ce qui n’est pas corporel, de tout ce qui n’est pas physique, le vent entre dans les maisons par les fenêtres claires et distribue les graminées du bonheur à tout ce qui n’est pas physique, animal. L’animal est intérieur et le dehors. Dieu est l’animal
Premiers pas de l’année sur une plage
Hors saison
Les lapins sur les terrains, queues blanches
Une aigrette et des cygnes, aigrette furieuse, cygnes calmes
Pies
C’est vrai qu’on a envie de remercier
On a les vraies heures, les vraies présences, les vrais – silence, silence, silence
Je travaillerai plus tard, à l’âge de la retraite, je ne veux plus rien foutre, on est cigale ou pas, c’est inversé, profiter maintenant, rembourser les dettes après
Le mot « baiser » est quand même un mot tentant, je vois que Gide l’emploie lui aussi de manière inattendue
La nuit où la mort nous recevra sera plane et sans tare
Pour l’instant, les animaux nous ont à l’œil, sauf les cygnes, la tête dans l’eau
Juste pour l’écrire : Hélèna écrit un livre
La faisane fuit (j’en ferai une amie, j’en aurais fait...)
Promenade dans un sens et promenade au retour, promenade avec ou sans elle, sa présence étendue à toute l’île ou près de moi, la maison recueille les animaux de mon espèce, elle pour moi
J’ai déjà fini d’écrire et pourtant il nous reste certains jours, certains jours… quelques jours encore…
Elle a cousu des épaulettes pour élargir sa silhouette
Une police idéalisée
La réalité fourrée dans la fiction, le père dans une couverture dorée, soulagé de savoir
Les tableaux vivants que forment le public dans les galeries, les musées
Excité par la relativité de la France, la relativité d’André Char, de René Gide…
Le plaisir : les journées ouvertes sur rien et les soirées et les nuits, ouvertes sur rien, les matinées
Hélèna aime bien « batraciens musiciens » « … fait chanter les chiens / Et les batraciens musiciens », j’essayais de me souvenir d’un poème de Gide dans Paludes (peut-être écrit par « la Petite Dame ») qui dit (peut-être) : « Et les crapauds musiciens » ; mais Hélèna préfère : « batraciens musiciens », je la mets au défit de le mettre dans son roman, « Aucun problème ! », son roman pour enfants
L’idée de la mort suit ma pensée, comme l’ombre mon corps ; et plus forte est la joie, la lumière, plus l’ombre est noire
Marcher sur l’eau
Le progrès était l’horizon des existences
Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre (ni de réussir pour persévérer)
Ibis sacrés
Le mot « ouais »
Proust alimente de bonheur l’un de ses livres, À l’ombre des jeunes filles en fleurs
Form and colour mutating
Les oiseaux plaisent à Hélèna
La nuit pastorale
Du vent des cauchemars, du noir des cauchemars, peuplement d’oiseaux et de vase et d’eau, les oiseaux échappés de captivité se reproduisent à l’infini, les perroquets préfèrent revenir après des fugues, la grosse masse de la maison, c’est la grosse masse du bonheur, c’est la grosse masse de la nature, les sens sont emplis dans toutes les directions, la maison : confortable coque de bateau vide
Fashions and fascisms
En plus des vacances, aujourd’hui est un dimanche
Les huîtres du luxe
Manger des huîtres, uniquement
Informée, cultivée, elle impressionnait
Du beurre doux, des huîtres salées
Le fond de la piscine
Volets clos, violents orages
Lorsque l’essence est revenue dans les stations-service…
L’île de Ré, si puissante, si vaste, si belle – si irréelle
Comme un dimanche au paradis (mais j’aime les dimanches)
J’aime les dimanches
Marée haute de partout
La mer, on n’est pas nulle part, on est précisément là – où on écrit, là - où on est accueilli (s’il fait beau)
Chez moi, je suis au bord
Dimanche, il y a du monde, on perce la lumière de sable jusqu’à la mer
Familière comme un chien
Lèche le sable comme elle fait souvent
La mer, familière à l’humanité
Il fait très beau, un peu d’vent, un peu d’vent parcourt la planète, parcourt la surface
À la surface, nous, les chiens, les êtres humains…
Pourquoi pas plus d’animaux domestiques ? (une porte de survie, pour les bêtes)
L’homme attend, c’est aussi banal que de dire : « l’homme bouge » (une lapalissade)
Le temps, la douceur, l’immense bleu comme une non couleur, un état
Deux fois Christine Angot passent sur la plage
La montée de la mer comme une montagne en proportion, à l’échelle humaine (l’échelle temporelle)
La mer (par beau temps) est ce dont on ne se lasse jamais
Le rainbow à la fenêtre
And so a secret kiss brings madness with the bliss
And I must be insane…
Écouter la musique du bien-être, le blue et sable pour le sol de la prison, l’envolée lyrique pour le son…
Un crime de silhouette
Défilé d’humanités sur les bords, ils portent des bâtons, des bois flottés
Mon angoisse, prends-en une tasse
(Meurtres de silhouettes)
Brûlé de l’odeur du vivant, the bitter taste
La mer lisse comme la présence, un vernis (sur les bords) dégorge et pleure pour du faux (pour du rire)
La mer
On la domine comme une amie
Où est la ville et ses grands yeux cernés ?
Image fantôme vole
Les studios de la mer
Les strass et le stress
Soir miroir
À l’île de Ré, les oiseaux sont toujours à fuir alors que, c’est idiot, est-ce qu’on leur veut vraiment du mal ?
Il n’y avait ni être ni non être ; rien d’enveloppant ni d’enveloppé. Il n’y avait ni mort ni immortalité. Rien ne séparait la nuit obscure du jour lumineux
(Les heures, c’est chouette)
Quelle est votre idée du plaisir ? blanche ou noire ?
La vie est un colorant. Les murs perforés, les couloirs en pente
« Une tisane, ça s’appelle un pisse-mémé aussi. »
Living in limbo, watching through the window
Les collines ondulées comme la mer
C’est le secret, vaste, aujourd’hui lundi, qui respire jusqu’à elle, jusqu’au bout avec elle
Des livres rétros
De la mer, on a tout dit, le grand linceul
L’eau est tellement froide que ça m’a fait rire
Dieu, c’est une matière plastique (qu’il y a un peu partout), le mortier de tout
Rien n’empêche de repousser constamment les horizons. Le cercle des choses visibles est soumis à notre pas, donc à nos forces
Il n’y a pas d’hiver, pas d’été : je suis sur la plage aussi bien
Les tissus, sensualité du monde, l’enfant-cœur
Tous les livres parlant de la mer…
Au bord de la mer massive
Ce qui ressemble à du bien-être, ce qui ressemble à une maison
La grande belle maison, la maison à soi, le jardin en face, face, profil
Professeur Christelle
Californication
Tell me you love me
Comédie glaciale
De toute façon, on est des métèques ; si on va aux États-Unis, on restera des métèques
Maintenant, tu vas enseigner la médecine
Oui, on papote, on papote, on dormote, en papotant
Aujourd’hui, Yann m’a empêchée d’écrire
Du terrassement pas harassant
Ce n’est pas parce que c’est la maison de Sandra qu’il faut dormir sans draps
Un jour, comme ça, pour déconner
Éden, miroir
Le golf fantastique
D’un coup de feu
Des voleurs, des bandits, perdus
L’argent, de l’argent, des passports
La mort après l’amour
Les acteurs jouent les surhommes, c’est simple, c’est pur
Attiré par le même sexe
Aimer ce que l’on peut aimer
Le Chevalier inexistant
J’étais allongé par terre à la Ménagerie de Verre à cinq heures du matin
Alors, Sue Ellen, encore saoule ?
…perdus et restés prisonniers de leur enfance
L’inconscient connaît pas la mort
Il est coiffé comment ? – Beethoven qui fait des UV
A vortex of stone, wood, water, fire and flesh
Des moutons de nuages laineux
L’imaginaire gonflé, la vraie nature calme et sotte
Le vent dans la ruelle
La ruelle donne sur la mer
Les masses sont là, bienfaisantes
Le cri des oiseaux veilleurs
Doux, léger, ce lien de communication
Dans l’explosion des possibilités
Insomniaque
La mer, que faire ? elle manque et manquera toujours
Je l’ai compris en lisant De si braves garçons, de Patrick Modiano, une scène où de jeunes mariés passent leur lune de miel à Versailles
« Dommage. La seule chose qui manque ici, c’est la mer… »
Hélèna a peur de moi, peur de me perdre, peur de souffrir
Gagner son cœur au plus vite
Cette mer inventée, invisible, imaginaire, celle d’un parc à Versailles, d’un hôtel à Versailles, celle d’un parc à l’aube, d’un pays en juin
En juillet...
En août...
La mer, c’est beaucoup plus sérieux que je ne pensais
Le visage d’un ange
Tout ce qu’on peut voir, tout ce qu’on pourrait voir, tout l’invisible
Le ciel était bas et d’une blancheur d’ouate comme s’il allait neiger
La nuit, imaginaire violent
Pourtant la nuit d’hiver…
Des Polonais, si vous voulez… Mais des Polonais de la Porte Dorée…
Le doré dans la vie, le triste doré, le triste d’or
Le paysage : aussi bien le ciel que la terre
Ré, ciel blanc, porte dorée
Des voix comme des fragments, « Du coup, si tu veux aller à la pharmacie la plus proche… », des toux…
Au milieu du vide
Oh, au milieu du vide…
Une enfant qui dort et quelqu’un qui veille sur elle, c’est quand même quelque chose, au milieu du vide
Le cheval se confond avec la neige
Le cheval sur la plage, gris pommelé, se confond avec la neige
Et la petite reprenait des couleurs
La petite Bijou
Influençable… évanescente…
Les âmes déboussolées
Fontaine et feuillages
Soleil fracture douce, fracture cœur, y a pas à dire
Il faisait déjà nuit. Février ? Mars ? Des gouttes de pluies
Mais le soleil entre dans la maison du cœur, la maison des réconciliations, la lumière douce de l’île, Sylvia Bataille grand-mère, Madame Lacan
Les phénomènes de transformations des visages
ADN : Acide désoxyribonucléique
Des germs killers
« La couleur, comme l’intérieur d’une huître. », fait remarquer Hélèna (sur la plage)
Comme la courbe d’un oiseau de mer planant au-dessus d’une plage déserte
Pouvoir l’aider… ce qu’elle avait voulu. À l’heure de la télé…
Ces maisons sont les mêmes et l’on peut de ces maisons revenir au passé qui est le même, à cause du désert, à cause du gris, à cause du vide, pas seulement des gens célèbres…
Ce qui est dit dans ce texte… est tâtonnant… On a vu le soleil, Hélèna a fait remarquer à quel point il était rond « comme la lune » à travers les nuages, j’ai pensé que c’était une boule, oui, et que c’était quand même étrange… À quoi pensons-nous si ce n’est au cerveau lui-même ?
Ce que l’on sent dans le regard de tout le monde : des mondes…
Des gens apprennent le vietnamien dans la chambre de la bibliothèque, ce sont Ysé et Christophe Atabekian
Aller de plain-pied du brouillard à la maison
Je ne vois pas grand’ chose : rien que de l’eau sur une considérable étendue
Voir le monde, ne voir que ça, ton idée
Le monde est tout entier là où tu es ; il n’y a rien d’autre
C’est un effet d’optique, de cinéma, de lunettes
La lune, parfait projecteur et le brouillard, parfait diffuseur : on voit les couleurs
« C’est un éclairage de cinéma. », nous le redisons plusieurs fois avec Hélèna
L’amitié et l’amour sont des sentiments sans mesure
Les torrents de l’estran
Dormir ces grandes traversées
Je n’étais rien, je me confondais
On peut si s’éloigner d’une petite bonne femme
On coule au fond d’un texte, ça n’éclaire rien, c’est le marais (c’est la beauté)
La mer arrêtée quand on se penche par la fenêtre
Les lourdes rivières
Huîtres, moules, détail, dégustation
Le vide est tellement présent, tellement notre matière
Le brouillard, c’est la vraie vie
C’est très rare que les choses fassent évènement
Les chiens, parfois, peuvent paraître très vulgaires, comparativement à la vie sauvage
J’ai eu une communication avec une mouette, je l’ai appelé « Hélèna », « Es-tu malade ou en bonne santé, Hélèna ? »
« Le bulot est un peu triste. », dit Ysé ; et moi : « On dirait une phrase d’auteur. »
Les pieds plantés dans de grosses bottes fourrées, arpentant le jardin de sa maison qui descend doucement vers la mer
« Souvent, l’ersatz, c’est mieux. », dit Christophe Atabekian
Non, malheureusement je n’y suis pas allé
Quadrillage des marais salants (dans le brouillard) : Versailles
Remplir le ciel de Dieu
Lorsque ça s’ouvre
Christophe Atabekian : « C’est beau, le terroir. »
Les contemporains
Le port : transparent, les maisons : pastelles
Au milieu du vide, l’infini de la maison
E=mc2, mon amour
D’un côté, le décor, de l’autre, décor, deux décors juxtaposés. Tarkovski, Antonioni (par exemple), deux films, Tarkovski, Antonioni
Martin et son cousin ou son frère Charles jettent des cailloux, « Aller, on va s’baigner, Charles. »
Projecteur du soleil, projecteur de la lune
Et s’il y avait que du brouillard, est-ce que la vie ne serait pas plus belle ?
Le bleu : trop religieux, trop mondain, trop catholique
La passerelle passe au raz de l’eau à marée haute
On longe la ligne de flottaison des bateaux du port calmes comme des animaux dressés
Les bateaux : « Colisée », « Virginie », « Le Libertin »…
Quand même … on ne peut pas comprendre, on ne peut pas décrire, on ne peut pas aimer. Avec l’image devant les yeux
Un sirop bleu très pale, très coloré, mais dilué
Amoureux est le beau sentiment pour être à l’île de Ré
Les couleurs d’un romantisme clair
Au cabinet, un poème de René Char dit exactement le sentiment de la promenade, Le terme épars
Si tu cries, le monde se tait : il s’éloigne avec ton propre monde
La capacité de calquer les images
Neige, mousse neigeuse, c’est l’écume
Lire les épreuves d’un séminaire de Lacan dans la maison de Lacan
« Le héron, on dirait un vieux, la tête dans les épaules. » Hélèna. « Un vieux qui a une casquette avec une vieille clope au bec. »
Ça déconnait bien dans leur tête
The legendary Alkan
Subject to flux
The two trembling bodies (en émoi)
Here a kiss, there a caress
Le grand (A), les petits (a)
La densité d’une rose
Toucher le vide, le diapason, l’oiseau appelle encore
Un gris comme dans une campagne un peu triste, un gris violet, ce matin, un peu mauve
Le bonheur, le bonheur d’avoir vécu là, en expansion, grandissement magique, retenu…
Réconciliation, rédemption, forces recouvrées, amour, conquête de l’espace, cerveau et blablabla, cause, l’effet littéraire, sens de la vie plus profond, beauté, beauté physique, personnelle et le croisement des cygnes, des bêtes, les coups d’œil dans le brouillard, les saisons, les futurs, les élections
Tout est beau, rangement de la maison
Lune et soleil
Le Dieu tout a fait émergé d’une certaine ère historique
Tout cela nous remet au pied du mur. Qu’est-ce que c’est que le sens ? Il vaut mieux repartir au niveau du plaisir que l’autre vous fait. C’est courant. Dans les zones nobles, on appelle ça même de l’art. C’est là qu’il faut attentivement considérer le mur
Tout ce qui s’écrit renforce le mur
Au-delà du mur, pour le dire tout de suite, il n’y a, à notre connaissance, que ce Réel qui se signale, justement, de l’impossible de l’atteindre au-delà du mur
Il dit : « l’amur ». – Le mur, l’amur… comme Johnny. (Christophe Atabekian)
Ce monde substitué à la volatilisation du partenaire sexuel
Le savoir laisse intact le champ de la vérité, réciproquement d’ailleurs
Musique invraisemblable, le grand paysage de la Bérézina sans les morts
La perception
Des émotions de perception
Les bateaux comme navigant sur l’océan de vase
On a inventé le mur
La perception du désert, comme la mer, avec la lourde rivière au fond
Au revoir à l’amandier, un vieil arbre mort couvert de fleurs, magiquement
Vivant
Et voilà le RÉBUS
Rue des Pots pleins
Des faux papiers fuchsia
Les plaines TGV
...musique sourdre et refluer doucement…
Inside my heart, there’s a big king size bed / I’m gonna be here for a few more hours
Les visages très beaux, à Paris
Yves-Noël Genod, 12-22 février 2008.
Labels: ré yves-noël genod dispariteur
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