À Marie-Thérèse Allier
Marie-Thérèse,
Une nouvelle fois, je dois vous remercier chaleureusement de mon séjour dans votre belle maison !
J'ai vu, au cours de ces deux semaines de répétitions et surtout de cette semaine de représentations, les acteurs prendre confiance et, de jour en jour, progresser dans leur art si spectaculairement que je peux maintenant affirmer que ce travail, Hamlet, représenté dans sa nouvelle forme à la Ménagerie de verre, est le plus complexe et le plus abouti des vingt-et-un que j'ai pu mener à bien. Pour la Ménagerie, c'est, pour la troisième saison, encore une fois un travail qui vise à l'essentiel : des présences et le lieu, encore une fois le poème du lieu, encore une fois un spectacle lié à la nécessité - oh combien d'actualité ! - de la dématérialisation et de la décroissance. Les acteurs ont, chez vous, dans les conditions très pures de travail et de synergie, dans ce lieu à la fois dur et doux de la Ménagerie, su former une véritable troupe. Je disais : "Une troupe de fauves transparents." Des fauves sauvages et confiants, apprivoisés, sensibles à la matière et transparents dans leurs offrandes imaginaires. Dieu, faites que ce ne soit pas, pour nous, une parenthèse qui se referme !
Nous n'avons pas accueilli les cent-vingt personnes que nos amis Grand Magasin reçoivent parfois chez vous, et peu expérimenté le dédoublement haut-bas envisagé, seulement un soir, mais nous avons eu, reconnaissons-le, de très bonnes salles !
Je ne résiste pas à vous confier le compliment qui m'a le plus touché, il vient d'un ami à vous, je crois, Matthieu Doze, qui m'a envoyé par SMS cette phrase : "Il y avait longtemps que je n'avais pas vu quelque chose d'aussi humain. "
Sophie Laly va fabriquer un nouveau film de cette version de la Ménagerie. Je vous le montrerai.
À bientôt
Yves-Noël
Je n'ai pas encore décroché les photos de Marc Domage, il fallait partir vite samedi. Je suis à Montpellier cette semaine (je reviens vendredi et je verrai les spectacles de Fanny et de Christophe samedi). Si les photos vous gênent cette semaine, j'enverrai quelqu'un pour les décrocher, sinon je le ferai moi-même la semaine suivante.
Une nouvelle fois, je dois vous remercier chaleureusement de mon séjour dans votre belle maison !
J'ai vu, au cours de ces deux semaines de répétitions et surtout de cette semaine de représentations, les acteurs prendre confiance et, de jour en jour, progresser dans leur art si spectaculairement que je peux maintenant affirmer que ce travail, Hamlet, représenté dans sa nouvelle forme à la Ménagerie de verre, est le plus complexe et le plus abouti des vingt-et-un que j'ai pu mener à bien. Pour la Ménagerie, c'est, pour la troisième saison, encore une fois un travail qui vise à l'essentiel : des présences et le lieu, encore une fois le poème du lieu, encore une fois un spectacle lié à la nécessité - oh combien d'actualité ! - de la dématérialisation et de la décroissance. Les acteurs ont, chez vous, dans les conditions très pures de travail et de synergie, dans ce lieu à la fois dur et doux de la Ménagerie, su former une véritable troupe. Je disais : "Une troupe de fauves transparents." Des fauves sauvages et confiants, apprivoisés, sensibles à la matière et transparents dans leurs offrandes imaginaires. Dieu, faites que ce ne soit pas, pour nous, une parenthèse qui se referme !
Nous n'avons pas accueilli les cent-vingt personnes que nos amis Grand Magasin reçoivent parfois chez vous, et peu expérimenté le dédoublement haut-bas envisagé, seulement un soir, mais nous avons eu, reconnaissons-le, de très bonnes salles !
Je ne résiste pas à vous confier le compliment qui m'a le plus touché, il vient d'un ami à vous, je crois, Matthieu Doze, qui m'a envoyé par SMS cette phrase : "Il y avait longtemps que je n'avais pas vu quelque chose d'aussi humain. "
Sophie Laly va fabriquer un nouveau film de cette version de la Ménagerie. Je vous le montrerai.
À bientôt
Yves-Noël
Je n'ai pas encore décroché les photos de Marc Domage, il fallait partir vite samedi. Je suis à Montpellier cette semaine (je reviens vendredi et je verrai les spectacles de Fanny et de Christophe samedi). Si les photos vous gênent cette semaine, j'enverrai quelqu'un pour les décrocher, sinon je le ferai moi-même la semaine suivante.
Labels: hamlet marie-thérèse allier yves-noël genod dispariteur
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