The big tree
Food grows where
Water flows
Timing is
Everything
Cette usine
À rêves
L’élégance
Des rivières de sable
Cette lumière particuliè
Rement blanche
Bears are active
Day and night
(Les ours sont actifs jour
Et nuit) Unless you
Are preparing, consuming
Or transporting food,
It must be stored at all
Times
Les ours sont attirés par
Le lipstick
La chaleur explose
– Mon corps flotte
Dans cette piscine
Colorful snow
Des oiseaux très très jolis
Fits of euphoria
Sensations d’euphorie
(Ajustements…)
Ça me fait flipper les
Ours j’vais pas rester
Dans cette fournaise
Où je risque de me faire
Bouffer parce que
Ma voiture sent la
Sardine !
Je me disais la forêt
De Séquoias va surgir
Tout d’un coup comme
Dans un dessin animé
Les indices
Les bons sentiments
Tout d’un coup, la forêt
Géante
Une entrée
It just rocks
Je me suis arrêté pour
Écouter Nirvana
Le bruit de Nirvana
Efface la disharmonie
(Intérieure), ça va
Sans dire
Je suis au bord d’une
Route – une aiguille –
Posé comme dans un
Fauteuil d’une salle
D’un spectacle de Pina
Bausch – j’écoute Nirvana
Et je regarde la forêt de
Séquoias
Les Américains ont peur
(De moi) une belle
Station (de radio) dans
Le parc national
J’écris trop alors
Que les solutions
Sont de sensation en
Sensation
Sensations solubles
Dans la vie
Rocher magique, l’heure
Approche
De la forêt magique
Les dernières nuits de Nirvana
Les arbres sont vieux
Comme la Bible
Oui, c’est pas moi qui le dis
The big tree
Les Américains chantent
Sous les séquoias
Les biches et les cerfs
Viennent manger
Aux portières
Les ours, on leur donne
Des pots de miel
La langue anglaise,
Parfois, est la langue
De la Vérité, la langue de
La Révélation
Sequoias seedlings
Rising from pockets
Of ash
D’avoir faim me
Donne les larmes aux
Yeux dans le musée
Du séquoia
Alors là, soufflant,
C’est comme un musée
De pénis (je ne trouve
Aucune crainte (?) femelle)
Tous les enfants mangent
Des ice-creams renversantes
– Même le grand
C’est ça les femmes avec
Un gros cul, c’est
Excitant, mais en général
Celui qui en profite est
Le chef des enfants
J’ai fait la rencontre
– À l’entrée du parc –
De l’eastern bluebird
Des autos rutilantes
Au milieu de l’insolation
J’ai pensé à mon père –
Le plus grand arbre
On earth
The largest tree on earth
A comme une patte
De lion à sa base
7000 feet
How was it, uncle ?
Très peu de bruits d’oiseaux
L’exhaustivité m’exhaust
French fries ou
French rice ?
Les mots de ma mère :
« Fournaise »
Il y a de la musique
Calme
Trois noires obèses passent
Un bon moment
Un moment de fraîcheur
Eh bien, écoutez,
Mon repas chez
Denny’s était parfait !
Voilà l’Amérique
Que j’aime – pas leur
Stupides parcs
Nationaux gauchistes
« Il faut sauver les
Plantes, les ours, la
Blablabla », qui s’en
Contrefichent d’être sauvés
J’ai eu tellement
Peur dans cette forêt
La serveuse obèse
Comme elle est heureuse
De servir les plats
Qui rendent obèses
(S’appelle Maria)
Real breakfast
Are always served
With a smile
Dans la
Fournaise
Vacante
I drive
Myself
Like a loco
Motive
La vie est un
Tableau vivant
Les corbeaux noirs
De la couleur
Je pisse toutes les dix
Minutes plus que
Ce que je bois
– Semble-t-il –
Quel boulot, en tout cas
À l’intérieur
Je suis chez moi,
Tranquille,
Je ne vais pas sortir
(Je pisse de l’eau)
YNG, 23, 24 août 2008.
Water flows
Timing is
Everything
Cette usine
À rêves
L’élégance
Des rivières de sable
Cette lumière particuliè
Rement blanche
Bears are active
Day and night
(Les ours sont actifs jour
Et nuit) Unless you
Are preparing, consuming
Or transporting food,
It must be stored at all
Times
Les ours sont attirés par
Le lipstick
La chaleur explose
– Mon corps flotte
Dans cette piscine
Colorful snow
Des oiseaux très très jolis
Fits of euphoria
Sensations d’euphorie
(Ajustements…)
Ça me fait flipper les
Ours j’vais pas rester
Dans cette fournaise
Où je risque de me faire
Bouffer parce que
Ma voiture sent la
Sardine !
Je me disais la forêt
De Séquoias va surgir
Tout d’un coup comme
Dans un dessin animé
Les indices
Les bons sentiments
Tout d’un coup, la forêt
Géante
Une entrée
It just rocks
Je me suis arrêté pour
Écouter Nirvana
Le bruit de Nirvana
Efface la disharmonie
(Intérieure), ça va
Sans dire
Je suis au bord d’une
Route – une aiguille –
Posé comme dans un
Fauteuil d’une salle
D’un spectacle de Pina
Bausch – j’écoute Nirvana
Et je regarde la forêt de
Séquoias
Les Américains ont peur
(De moi) une belle
Station (de radio) dans
Le parc national
J’écris trop alors
Que les solutions
Sont de sensation en
Sensation
Sensations solubles
Dans la vie
Rocher magique, l’heure
Approche
De la forêt magique
Les dernières nuits de Nirvana
Les arbres sont vieux
Comme la Bible
Oui, c’est pas moi qui le dis
The big tree
Les Américains chantent
Sous les séquoias
Les biches et les cerfs
Viennent manger
Aux portières
Les ours, on leur donne
Des pots de miel
La langue anglaise,
Parfois, est la langue
De la Vérité, la langue de
La Révélation
Sequoias seedlings
Rising from pockets
Of ash
D’avoir faim me
Donne les larmes aux
Yeux dans le musée
Du séquoia
Alors là, soufflant,
C’est comme un musée
De pénis (je ne trouve
Aucune crainte (?) femelle)
Tous les enfants mangent
Des ice-creams renversantes
– Même le grand
C’est ça les femmes avec
Un gros cul, c’est
Excitant, mais en général
Celui qui en profite est
Le chef des enfants
J’ai fait la rencontre
– À l’entrée du parc –
De l’eastern bluebird
Des autos rutilantes
Au milieu de l’insolation
J’ai pensé à mon père –
Le plus grand arbre
On earth
The largest tree on earth
A comme une patte
De lion à sa base
7000 feet
How was it, uncle ?
Très peu de bruits d’oiseaux
L’exhaustivité m’exhaust
French fries ou
French rice ?
Les mots de ma mère :
« Fournaise »
Il y a de la musique
Calme
Trois noires obèses passent
Un bon moment
Un moment de fraîcheur
Eh bien, écoutez,
Mon repas chez
Denny’s était parfait !
Voilà l’Amérique
Que j’aime – pas leur
Stupides parcs
Nationaux gauchistes
« Il faut sauver les
Plantes, les ours, la
Blablabla », qui s’en
Contrefichent d’être sauvés
J’ai eu tellement
Peur dans cette forêt
La serveuse obèse
Comme elle est heureuse
De servir les plats
Qui rendent obèses
(S’appelle Maria)
Real breakfast
Are always served
With a smile
Dans la
Fournaise
Vacante
I drive
Myself
Like a loco
Motive
La vie est un
Tableau vivant
Les corbeaux noirs
De la couleur
Je pisse toutes les dix
Minutes plus que
Ce que je bois
– Semble-t-il –
Quel boulot, en tout cas
À l’intérieur
Je suis chez moi,
Tranquille,
Je ne vais pas sortir
(Je pisse de l’eau)
YNG, 23, 24 août 2008.
Labels: poésie yves-noël dispariteur
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