La poésie
« Mais je vais vous dire, les Français… » La poésie, c’est l’Amérique, forcément. J’y retournerai pour ça. Ça. Un homme dans la rue se souvient de son passé. Le ciel est bleu et le ciel était bleu. Old stores. This was a grocery store. That was a bakery. Coffee shop. Shoemaker shop. The next one was a (…) store. They used to have a big horse and a little pony, a wagon and they used to go round the neighborhood…
La solitude est parfaite.
Il parle d’une chose tellement filmée, tellement photographiée, mais qui a disparu, qui n’existe pas. Et pourtant le ciel bleu. Il y a une chose dont je peux parler parce que je ne sais pas ce que c’est. C’est la solitude. Nous ne savons pas ce que c’est. Nous pouvons en parler. Similar scenes. Il y a les mots pour ça. Les mots sont froids, frais, séparés de nous par l’océan, par les airs. Il y a certaines phrases qu’on comprend. Par… miracle. Mais la langue n’est pas pour être comprise, on fini par penser qu’elle ne sera jamais pour être comprise – mais pour effacer, peut-être. Each details of the painting. Une masse de mots usés. Que seul un grand poète a ramassé. The multitudinous seas incarnadine. Atlantic Avenue. Une maison… hanged, supended from above… like the Brooklyn Bridge. (The upper floor of the building.)
Et puis aussi, pour écrire, il faut accepter que le luxe est tout ce que vous avez ; comme je disais ailleurs, ça peut ne pas aller tellement plus loin que son nez. Mais il faut l’accepter, le luxe, le monde est – et ne sera que – ce que vous avez. Déjà. Et rien de plus. Ça qu’il faut accepter. Parmi les choses qu’il faut accepter – pour écrire. Pour lire, ce n’est pas pareil ; pour lire, il y a l’illusion. Comme au théâtre. Et comme dans la vie. Mais pour écrire, bof, l’illusion est ténue. Des serpents pendent des arbres, dans des régions méditerranéennes.
3 octobre 08.
La solitude est parfaite.
Il parle d’une chose tellement filmée, tellement photographiée, mais qui a disparu, qui n’existe pas. Et pourtant le ciel bleu. Il y a une chose dont je peux parler parce que je ne sais pas ce que c’est. C’est la solitude. Nous ne savons pas ce que c’est. Nous pouvons en parler. Similar scenes. Il y a les mots pour ça. Les mots sont froids, frais, séparés de nous par l’océan, par les airs. Il y a certaines phrases qu’on comprend. Par… miracle. Mais la langue n’est pas pour être comprise, on fini par penser qu’elle ne sera jamais pour être comprise – mais pour effacer, peut-être. Each details of the painting. Une masse de mots usés. Que seul un grand poète a ramassé. The multitudinous seas incarnadine. Atlantic Avenue. Une maison… hanged, supended from above… like the Brooklyn Bridge. (The upper floor of the building.)
Et puis aussi, pour écrire, il faut accepter que le luxe est tout ce que vous avez ; comme je disais ailleurs, ça peut ne pas aller tellement plus loin que son nez. Mais il faut l’accepter, le luxe, le monde est – et ne sera que – ce que vous avez. Déjà. Et rien de plus. Ça qu’il faut accepter. Parmi les choses qu’il faut accepter – pour écrire. Pour lire, ce n’est pas pareil ; pour lire, il y a l’illusion. Comme au théâtre. Et comme dans la vie. Mais pour écrire, bof, l’illusion est ténue. Des serpents pendent des arbres, dans des régions méditerranéennes.
3 octobre 08.
Labels: yves-noël genod dispariteur
0 Comments:
Post a Comment
<< Home