La vie parisienne (2) (avec un commentaire dedans)
Life sure is short
…And there’s a lot of traffic around, I hardly hear. Je mets les écouteurs très profond et je suis de nouveau à Berlin – ou en Californie – en Angleterre, enfin dans le monde libre, pas dans cette cage à serins que je nomme la France. On parle de choses qui ont du sens. Avec les moyens qui ont du sens. Pas le folklore belge même pas belge parce que c’est la France, on n’ose pas dire : la France de Sarkozy. C’est la France de Sarkozy. Sarkozy, c’est facile : c’est la poupée vaudou sur laquelle on s’acharne et sur laquelle on va s’acharner de plus en plus – comment va-t-il tenir, ce père Ubu ? Il en serait presque émouvant (parce qu’il se démène, on peut pas lui ôter ça, brave gars…) On espère en Barak Obama, on espère… Et les Américains, on ne sait pas où ils en sont… Vont-ils, vont-ils pas ? Et Olivier se fâche parce que je dis qu’il est homosexuel. Moi, je m’en fous, personnellement, mais qu’Olivier ne vienne pas me dire que ça ne se voit pas ! Damien ne s’en rend pas compte, c’était déjà tellement étonnant, ça. Les homos préfèrent les blondes, voilà ce qu’il peut jouer, Damien, mais Olivier… C’est quoi cette nouvelle génération de folles qui ne savent pas que l’homosexualité est une maladie ? C’est comme l’obésité, si vous oubliez que c’est une maladie, alors vous devenez tout simplement paranoïaque… Noir, c’est pas une maladie, mais homosexuel, si. On ne peut pas jouer un jeune premier amoureux si on est homo, pas chez moi, chez Olivier Py, oui, mais pas chez moi, pas si ça se voit – si ça ne se voit pas, pourquoi pas ? (Je demande à voir.) Gary Grant… Tout se voit à notre époque. Ou si c’est intéressant de montrer un homme visiblement incapable d’une érection pour la femme qui l’aime comme dans The River d’Elia Kazan (Montgomery Cliff), pourquoi pas ? L’homosexualité, ne pas la laisser aux homosexuels : ils la pervertissent. Pas de monopole ! L’homosexualité n’est pas une religion, elle fait partie du patrimoine génétique et historique de toute l’humanité. Mon homosexualité à moi n’est pas malade. Elle est joyeuse, joueuse, partageuse. Machiste aussi bien, dans un dédain (momentanée) des femmes. Les femmes qui sont des femmes. « Les femmes, ça fait pédé », comme l’on sait, « c’est très efféminé, tellement efféminé, qu’ça fait pédé ! » ou (final) : « …tellement efféminé... qu’il y a plus d’un pédé qui y est resté ! » (Serge Gainsbourg.)
Hélèna déteste quand j'écris comme ça. « Les femmes », « les homos », « les noirs », « les gens », « l’homosexualité ». La maladie de la mort…
Les gens (ceux qui décident des résultats, les hésitants) ont finalement raison d’élire les candidats sur leur personnalité plutôt que sur leur programme (et donc d’hésiter grandement…) parce que, les programmes, comme on le voit en ce moment avec Nicolas Sarkozy piochant allègrement dans celui de Ségolène Royal, les candidats, finalement, n’en ont cure, alors que leur personnalité, ils y tiennent et ils y tiennent et ils n’ont jamais nulle intention de s’en défaire, et c’est (peut-être) cela qui fait l’ambiance d’un pays, l’ambiance d’une époque, la personnalité de Louis XIV ou de Louis XV ou de Louis XVI…
« Aimer, c’est n’avoir plus droit au soleil de tout le monde. On a le sien. » (Marcel Jouhandeau.)
J’ai pris mon petit-déjeuner seul aujourd’hui (Hélèna, sortie hier avec ses copines (au Wepler) et rentré chez elle je ne sais pas avec qui…) en regardant le spot publicitaire de trente minutes de Barak Obama, le rêve américain. Le rêve américain, le rêve enfantin, le rêve… The final verdict. We also need a rescue plan for middle class. A new era of responsability. La musique.
Faire des enfants. Faire grandir des enfants. « My father, you know, I only met him once for a month when I was ten. I probably was shaped more by his absence than his presence. My mother, she said to herself, you know, my son is an American and he needs to understand what that means. And she was working full time, so she waked me up at four thirty in the morning. We sat there and go through my lessons and I used to complain and grumble, you can imagine (…) your own kids (…) wake up at four thirty, you know, and that grumble shit said : « This is no picnic for me (…) bastard ! » Le soleil vient effacer l’image (de l’écran) et me brûler l’œil, time to go, time to wake ! L’Américain les touche ! L’Américain les touche !
29, 30 octobre 08.
Anonymous said...
olala, ske vous êtes bête, vous, vraiment, des fois
sarkozy : non non
obama : ce type de droite : non non
oh hé, vivre aussi c'est une maladie
ce que vous êtes bête, des fois
et ségolène royal : non non non
spectacle spectacle spectacle
et l'homosexualité dans les gènes : écoutez, non, quand même, non
tout ça parce qu'lna vous a laissé tout seul ? nan !
sure is
life short
and i'll die avant toi
viv
…And there’s a lot of traffic around, I hardly hear. Je mets les écouteurs très profond et je suis de nouveau à Berlin – ou en Californie – en Angleterre, enfin dans le monde libre, pas dans cette cage à serins que je nomme la France. On parle de choses qui ont du sens. Avec les moyens qui ont du sens. Pas le folklore belge même pas belge parce que c’est la France, on n’ose pas dire : la France de Sarkozy. C’est la France de Sarkozy. Sarkozy, c’est facile : c’est la poupée vaudou sur laquelle on s’acharne et sur laquelle on va s’acharner de plus en plus – comment va-t-il tenir, ce père Ubu ? Il en serait presque émouvant (parce qu’il se démène, on peut pas lui ôter ça, brave gars…) On espère en Barak Obama, on espère… Et les Américains, on ne sait pas où ils en sont… Vont-ils, vont-ils pas ? Et Olivier se fâche parce que je dis qu’il est homosexuel. Moi, je m’en fous, personnellement, mais qu’Olivier ne vienne pas me dire que ça ne se voit pas ! Damien ne s’en rend pas compte, c’était déjà tellement étonnant, ça. Les homos préfèrent les blondes, voilà ce qu’il peut jouer, Damien, mais Olivier… C’est quoi cette nouvelle génération de folles qui ne savent pas que l’homosexualité est une maladie ? C’est comme l’obésité, si vous oubliez que c’est une maladie, alors vous devenez tout simplement paranoïaque… Noir, c’est pas une maladie, mais homosexuel, si. On ne peut pas jouer un jeune premier amoureux si on est homo, pas chez moi, chez Olivier Py, oui, mais pas chez moi, pas si ça se voit – si ça ne se voit pas, pourquoi pas ? (Je demande à voir.) Gary Grant… Tout se voit à notre époque. Ou si c’est intéressant de montrer un homme visiblement incapable d’une érection pour la femme qui l’aime comme dans The River d’Elia Kazan (Montgomery Cliff), pourquoi pas ? L’homosexualité, ne pas la laisser aux homosexuels : ils la pervertissent. Pas de monopole ! L’homosexualité n’est pas une religion, elle fait partie du patrimoine génétique et historique de toute l’humanité. Mon homosexualité à moi n’est pas malade. Elle est joyeuse, joueuse, partageuse. Machiste aussi bien, dans un dédain (momentanée) des femmes. Les femmes qui sont des femmes. « Les femmes, ça fait pédé », comme l’on sait, « c’est très efféminé, tellement efféminé, qu’ça fait pédé ! » ou (final) : « …tellement efféminé... qu’il y a plus d’un pédé qui y est resté ! » (Serge Gainsbourg.)
Hélèna déteste quand j'écris comme ça. « Les femmes », « les homos », « les noirs », « les gens », « l’homosexualité ». La maladie de la mort…
Les gens (ceux qui décident des résultats, les hésitants) ont finalement raison d’élire les candidats sur leur personnalité plutôt que sur leur programme (et donc d’hésiter grandement…) parce que, les programmes, comme on le voit en ce moment avec Nicolas Sarkozy piochant allègrement dans celui de Ségolène Royal, les candidats, finalement, n’en ont cure, alors que leur personnalité, ils y tiennent et ils y tiennent et ils n’ont jamais nulle intention de s’en défaire, et c’est (peut-être) cela qui fait l’ambiance d’un pays, l’ambiance d’une époque, la personnalité de Louis XIV ou de Louis XV ou de Louis XVI…
« Aimer, c’est n’avoir plus droit au soleil de tout le monde. On a le sien. » (Marcel Jouhandeau.)
J’ai pris mon petit-déjeuner seul aujourd’hui (Hélèna, sortie hier avec ses copines (au Wepler) et rentré chez elle je ne sais pas avec qui…) en regardant le spot publicitaire de trente minutes de Barak Obama, le rêve américain. Le rêve américain, le rêve enfantin, le rêve… The final verdict. We also need a rescue plan for middle class. A new era of responsability. La musique.
Faire des enfants. Faire grandir des enfants. « My father, you know, I only met him once for a month when I was ten. I probably was shaped more by his absence than his presence. My mother, she said to herself, you know, my son is an American and he needs to understand what that means. And she was working full time, so she waked me up at four thirty in the morning. We sat there and go through my lessons and I used to complain and grumble, you can imagine (…) your own kids (…) wake up at four thirty, you know, and that grumble shit said : « This is no picnic for me (…) bastard ! » Le soleil vient effacer l’image (de l’écran) et me brûler l’œil, time to go, time to wake ! L’Américain les touche ! L’Américain les touche !
29, 30 octobre 08.
Anonymous said...
olala, ske vous êtes bête, vous, vraiment, des fois
sarkozy : non non
obama : ce type de droite : non non
oh hé, vivre aussi c'est une maladie
ce que vous êtes bête, des fois
et ségolène royal : non non non
spectacle spectacle spectacle
et l'homosexualité dans les gènes : écoutez, non, quand même, non
tout ça parce qu'lna vous a laissé tout seul ? nan !
sure is
life short
and i'll die avant toi
viv
2 Comments:
olala, ske vous êtes bête, vous, vraiment, des fois
sarkozy: non non
obama : ce type de droite : non non
oh hé, vivre aussi c'est une maladie
ce que vous êtes bête, des fois
et ségolène royal : non non non
spectacle spectacle spectacle
et l'homosexualité dans les gènes : écoutez, non, quand même, non
tout ça parce qu'lna vous a laissé tout seul? nan !
sure is
life short
and i'll die avant toi
viv
pardon, d'avoir écrit ça, c'est bête. voilà. je ne sais pas très bien pourquoi c'est bête, mais c'est bête. peut-être parce que c'est des choses dont le seul intérêt, c'est d'en discuter avec les vraies gens. "les gens en vrai". ou parce qu'on n'aurait pas reproché à duras ses opinions politiques. et puis plein d'autres raisons, encore, pas démêlées, bcp,
pardonnez-moi
v
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