Thursday, December 25, 2008

Conte de Noël (du 25)

Pierre, ni pierre ni chair, volatile. Vivant. Mais une idée du vivant si étrange, si spirituelle, si moderne (du futur ?)… J’avais une formule qui m’est venue ce matin pendant mon sommeil au côté d’Hélèna sur cette histoire de « chair », une formule intéressante, un pas, un bouquet – mais je n’m’en souviens pas. Je m’en souvenais absolument, pourquoi noter quand on se souvient absolument ? Parce qu’on dort. Tu vas t’en souvenir ? Oui. Au moins assez pour te souvenir de l’oubli… On dit que Pierre est brillant. Certainement, mais ce n’est pas seulement ça. C’est transparent aussi. La brillance… d’une présence. C’est totalement fantomatique. Dire que Pierre n’a pas été là – dans ce qu’il décrit – serait aussi vrai que de dire qu’il l’a été. Il l’a été comme un ectoplasme, un voile passe invisible entre des présences, une membrane, une paroi insensible. Écrire, Marguerite Duras en a tellement écrit d’écrire, s’y reporter ? Ce n’est pas ça… Ce serait la musique, le théâtre, la peinture aussi bien… Et quoi d’autre ? La religion : non. Le cinéma : oui. La chirurgie : oui. La boucherie : sans doute non. L’enseignement : inimaginable. Le ministère… Le livre : plus tard, évidemment. L’astrophysique : je n’sais pas. L’écologie : je n’sais pas. Le commerce : possible. La finance : possible… La présence, cette paroi insensible, ce mélange. Ce que nous cherchons – et touchons – au théâtre…






25 déc. 08 (cliquer sur le titre).

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