La boca
« Les grands absents des bibliothèques de l’appartement étaient ses propres livres. »
L’occupation des sols… Il me semble que c’est le titre d’un livre… Je vérifie. Ah, oui, justement, de Jean Échenoz. Qu’on peut lire sur Internet : http://itineraire-periurbain.over-blog.com/album-3451.html.
Comme tout avait brûlé – la mère, les meubles et les photographies de la mère –, pour Fabre et le fils Paul, c’était tout de suite…
J’ai pensé l’autre jour à une formule – qui n’avait pas de sens, pour moi, alors – la Bible en chocolat – et je la retrouve – je veux attirer l’attention du lecteur sur le phénomène (assez effrayant, en un sens) de synchronicité – je la retrouve dans le livre que je lis, dans la bouche de Jorge Luis Borges devant un beau livre qu’on lui apporte, dans son coffret de soie, avec des lettres dorées, chaque illustration collée à la main, etc. : « Mais ce n’est pas un livre, c’est une boîte de chocolats ! »
Je vais lancer des consultations de psychanalyse à la maison. Qu’est-ce que ça peut vouloir dire, ces chocolats ? Est-ce que Hélèna me manque ? C’est ça ? Je me demande ce qu’elle fait, en tout cas…
J’ai vu Énora tout à l’heure, elle est bien, cette fille. Elle est actrice et ses parents sont effrayés à l’idée qu’elle pourrait faire la moindre chose sexuelle. Ses parents sont très présents, pas physiquement, mais dans la tête, me dit-elle. Je crois que j’aime les filles parce que je sens que c’est encore plus dur pour elles que pour nous. Comme disait Alain Sandrier lorsque l’on parlait, il y a quelques temps, au Café Divan, de la difficulté de ce métier de danseur, la nécessité de la reconversion très jeune, etc., les mecs, encore, ils peuvent baiser ensemble (sens : y a une compensation), mais les filles… Mais les filles, c’est une question d’énergie.
Énora me dit que Marina Foïs (qu’elle a rencontrée parce qu’elle a été assistante de Marcial sur La Estupidez), lui a dit : « Énora, démerde-toi pour être la prochaine actrice incontournable ! » Marina Foïs est une actrice exceptionnellement douée et intelligente, c’est merveilleux qu’il y en ait qui y arrivent… Ce qu’elle faisait dans La Estupidez, nous en reparlons… Elle jouait un personnage qui parlait sans cesse, en logorrhée, et le public comprenait qu’il n’avait pas à écouter le « sens », ça créait une écoute exceptionnelle, un effet de théâtre formidable, elle le faisait d’une manière virtuose, ça ouvrait complètement la salle.
L’occupation des sols… Il me semble que c’est le titre d’un livre… Je vérifie. Ah, oui, justement, de Jean Échenoz. Qu’on peut lire sur Internet : http://itineraire-periurbain.over-blog.com/album-3451.html.
Comme tout avait brûlé – la mère, les meubles et les photographies de la mère –, pour Fabre et le fils Paul, c’était tout de suite…
J’ai pensé l’autre jour à une formule – qui n’avait pas de sens, pour moi, alors – la Bible en chocolat – et je la retrouve – je veux attirer l’attention du lecteur sur le phénomène (assez effrayant, en un sens) de synchronicité – je la retrouve dans le livre que je lis, dans la bouche de Jorge Luis Borges devant un beau livre qu’on lui apporte, dans son coffret de soie, avec des lettres dorées, chaque illustration collée à la main, etc. : « Mais ce n’est pas un livre, c’est une boîte de chocolats ! »
Je vais lancer des consultations de psychanalyse à la maison. Qu’est-ce que ça peut vouloir dire, ces chocolats ? Est-ce que Hélèna me manque ? C’est ça ? Je me demande ce qu’elle fait, en tout cas…
J’ai vu Énora tout à l’heure, elle est bien, cette fille. Elle est actrice et ses parents sont effrayés à l’idée qu’elle pourrait faire la moindre chose sexuelle. Ses parents sont très présents, pas physiquement, mais dans la tête, me dit-elle. Je crois que j’aime les filles parce que je sens que c’est encore plus dur pour elles que pour nous. Comme disait Alain Sandrier lorsque l’on parlait, il y a quelques temps, au Café Divan, de la difficulté de ce métier de danseur, la nécessité de la reconversion très jeune, etc., les mecs, encore, ils peuvent baiser ensemble (sens : y a une compensation), mais les filles… Mais les filles, c’est une question d’énergie.
Énora me dit que Marina Foïs (qu’elle a rencontrée parce qu’elle a été assistante de Marcial sur La Estupidez), lui a dit : « Énora, démerde-toi pour être la prochaine actrice incontournable ! » Marina Foïs est une actrice exceptionnellement douée et intelligente, c’est merveilleux qu’il y en ait qui y arrivent… Ce qu’elle faisait dans La Estupidez, nous en reparlons… Elle jouait un personnage qui parlait sans cesse, en logorrhée, et le public comprenait qu’il n’avait pas à écouter le « sens », ça créait une écoute exceptionnelle, un effet de théâtre formidable, elle le faisait d’une manière virtuose, ça ouvrait complètement la salle.
Labels: énora borges
1 Comments:
Salut Yves-Noël, juste une note... il n'y a pas d'accent sur le "e" de Enora... C'est du breton, issu de Honoré, donc Honneur et avec l'accent je le perd... mon honneur!
bises
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