Monday, February 02, 2009

Repas à base de gibier

La littérature, c’est l’amour, c’est pour ça, Pierre. Si je lis Ravel, Ravel, c’est l’amour, c’est Pierre, je l’aime. (C’est l’amour puisqu’elle rassemble.) Et l’auteur, Jean Echenoz, je ne connais pas son image… Il a traduit les Livres des Macchabées. Merde, je viens d’écouter le début de Jérôme Lindon (de Jean Echenoz) lu par Jacques Drillon et je me mets à chialer… Vous lisez les mauvais livres… Il parle d’une prose romanesque qui transcende des formes au fond peut-être hétéroclites disséminées ici ou là. Le romanesque a disparu du monde, l’ombre et le charme. Le laitier invente les histoires. (Les idées.) La ruine de la ville au-dehors. Monde très hétéroclite, très disloqué. Qu’est-ce que c’est que tenir avec la main ? L’effet d’un roman. Et de la salade et de la prose. Tout serait faux ou tout serait vrai. Tout le faux, tout le vrai. Nous n’avons pas besoin de genre. Écrire, c’est vivre, c’est penser quelque chose, ce n’est pas correspondre à quelque chose qui doit être fait. Tension, suspens. On apprend à construire des ponts. Écrire des livres. (L’idée d’un équilibre paradoxal.) La pensée comme éternelle abnégation. Le halo scintillant, inépuisable, merveilleux de ce qu’on pourrait appeler la possibilité. Chaque matin, je posais la page sur mon bureau. L’hiver abstrait par la fenêtre. Des mésanges et mes anges...

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