Wednesday, March 31, 2010

Dans la couche profonde de l'épiderme

Je suis dans mon inconnu comme dans ma région. Je traverse la campagne belge, de Bruxelles à Brugge. La campagne belge, elle n'est rien et, pour la rendre plus grande, le train va lentement. On dirait le déroulé du diaporama que prévoit Claude pour le voyage des romantiques. Tout est réel et tout est irréel. On peut dire que ce que l'on perçoit n'est pas réel puisque c'est ce que l'on perçoit - et que le réel est autre chose, c'est ça qu'explique la créature à son créateur. Le réel, c'est autre chose. C'est noir si la perception est claire et c'est lumineux si la perception est noire. C'est inversé (au moins). Titre : Season of light, season of darkness.
Mon visage trop grand pour être possible (p 29 FF)
Il n'y a pas de créateur. La création et le créateur sont une seule et unique personne, c'est ça l'horreur, le tréfond de l'horreur. L'homme s'est créé lui-même et s'est totalement raté et il n'y aura pas d'autre chance car il n'y a pas de créateur. Une fois l'homme détruit (et détruit dès l'origine puisqu'il est raté), il n'y aura pas d'autres hommes. L'homme en est si persuadé qu'il va essayer de détruire tout ce qu'il pourra avec sa propre destruction, les baleines, les thons rouges, mais jusqu'aux petites bactéries. Mort, face noire... Et, bien entendu, ce n'est pas la vraie histoire - mais juste une histoire.

La chasse commence dans la forêt et sous un ciel menaçant...

Frôler Brugge...

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