L'Homme-orchestre
Ok.
J'ai bien tout lu tes notes, je tacherai de faire de mon mieux demain.
Ça, j'en suis sûr, bichette !
j'ai essayé d'en parler un peu avec Marlène, c'est vrai que c'est dur pour moi de tout assimiler et appliquer aussitôt. J'espère que je suis pas trop à la traîne ?
Non, pas du tout. Quand t'es là, t'es vraiment là. Des fois, t'es un peu plus lent, mais rien d'inquiétant du tout puisque tu gagnes sur la confiance (par exemple entre le premier filage et le deuxième). Voilà, c'est que ça : gagner sur la confiance (à communiquer, à vivre sur un plateau de théâtre, à laisser l'inconscient agir pour toi). Mais ça va extrêmement bien, t'inquiètes pas... Quand c'est vraiment bien, on sent que ça rejoint un savoir que tu as déjà, dont tu es déjà très expert, un savoir mystérieux et naturel... qui est aussi le secret partagé par tous : l'humain, quoi... Quand ça va un peu moins bien (mais je surveille), tu fais un peu « à part » (faussement), fashion week, comme on disait, mais n'y pense pas, je surveille, repère plutôt ton bien-être...
Oui, comme tu dis, tout ça est tellement inconscient, tient à si peu de choses. Et maintenant que Marlène est là, je vois ce que « professionnel » veut dire et je tâche de m'accrocher.
Oh, tu sais, hier, elle a ramé beaucoup (elle a changé de partenaire toute la journée, elle arrivait plus à rien...) C'est fragile pour tout le monde... C'est toute la beauté...
Drôle de monde dans lequel je m'embarque encore comme si j'avais pas déjà assez joué l'homme-orchestre...
Ah, ça, c'est pour la vie...
Mais j'en suis fou de joie, c'est tellement fort ce que je vis avec toi !
Idem
J'ai bien tout lu tes notes, je tacherai de faire de mon mieux demain.
Ça, j'en suis sûr, bichette !
j'ai essayé d'en parler un peu avec Marlène, c'est vrai que c'est dur pour moi de tout assimiler et appliquer aussitôt. J'espère que je suis pas trop à la traîne ?
Non, pas du tout. Quand t'es là, t'es vraiment là. Des fois, t'es un peu plus lent, mais rien d'inquiétant du tout puisque tu gagnes sur la confiance (par exemple entre le premier filage et le deuxième). Voilà, c'est que ça : gagner sur la confiance (à communiquer, à vivre sur un plateau de théâtre, à laisser l'inconscient agir pour toi). Mais ça va extrêmement bien, t'inquiètes pas... Quand c'est vraiment bien, on sent que ça rejoint un savoir que tu as déjà, dont tu es déjà très expert, un savoir mystérieux et naturel... qui est aussi le secret partagé par tous : l'humain, quoi... Quand ça va un peu moins bien (mais je surveille), tu fais un peu « à part » (faussement), fashion week, comme on disait, mais n'y pense pas, je surveille, repère plutôt ton bien-être...
Oui, comme tu dis, tout ça est tellement inconscient, tient à si peu de choses. Et maintenant que Marlène est là, je vois ce que « professionnel » veut dire et je tâche de m'accrocher.
Oh, tu sais, hier, elle a ramé beaucoup (elle a changé de partenaire toute la journée, elle arrivait plus à rien...) C'est fragile pour tout le monde... C'est toute la beauté...
Drôle de monde dans lequel je m'embarque encore comme si j'avais pas déjà assez joué l'homme-orchestre...
Ah, ça, c'est pour la vie...
Mais j'en suis fou de joie, c'est tellement fort ce que je vis avec toi !
Idem
Labels: bruxelles correspondance
0 Comments:
Post a Comment
<< Home