L'Enfant sauvage
Les images inouïes – il ne faut pas déprimer – sont parties
La vie et la soirée – commencent
Ce n’est pas ce qu’on dit, c’est tout ce que l’on dit, ce n’est pas ce qu’on croit dire
Il n’y a pas de rêve, tout est réel
Ça va pas nous avancer – l’île – l’île
Absence au rendez-vous désiré
C’est mon jardin de silence
Et la vie est tellement fastueuse et la chance de la saisir à pleines mains
Peut passer
Nuit profonde, légère de la seule ville tenue par la main
« Non, en scène, je suis toujours – dans la vie, oui, mais – en scène, je suis toujours très heureuse. »
Les rues de Paris
Se chauffer à un soleil, être une femme
A tous, merci
Oui, la fenêtre est ouverte
« Ce soir, je vous remercie de vous. »
Je voulais prendre la peine d’écrire à chacun – la peine... l’exact contraire de la peine ! – mais, en attendant – et peut-être la vie va nous entraîner plus vite qu’on ne le pense vers ailleurs, la vraie vie vivace, rêveuse… – voici ce poème écrit en fin d’après-midi à Paris – plein été – fenêtre ouverte en ayant toujours pas dormi depuis un jour et demi.
Je remercie l’amitié intense (accompagnatrice) de Pierre Droulers et de Sofie Kokaj, de Sylvie et de Benoît et vous tous si finement dessinés dans vos présences. On aurait pu aller plus loin, il aurait fallu plus de temps – on a fait ce qu’on a pu faire, je crois. On aurait pas pu faire cette troisième partie en plus dans cette semaine intensive, mais maintenant je vois bien que l’on pourrait ! Je vois déjà comment ça commencerait : par exemple, un pique-nique encore sur une autre planète – bout de planète, bout de silence – Jeanne et les deux minous et l’enfant, une table de camping dépliée… Le temps a passé (millions d’années – peut-être des vieillards) mais l’enfant est resté au même âge. C'est un enfant-sorcier. On ne sait pas qui est le père (Felix ou Philippe) parce que Jeanne a couché avec les deux en même temps ou perdu la mémoire (ou que ce n’est pas la question). Puis la vie renaît autour de ce drame d’amour éteint. Lorenzo, Pierre, Marlène. Jean Biche ayant disparu. C’est l’enfant qui dénoue l’énigme. Il construit un puzzle. C’est une image. On aurait pu aussi vivre plus longtemps avec le public... Je pense. (Quand donc les programmateurs le penseront-ils ?)
Bises
YN
Thomas Gonzalez, dans l'acte 3, joue la bonne espagnole de Jeanne Balibar, substitut maternelle (bonne prénommée Marguerite qui se trouve aussi avoir été la bonne de Barbara - oui, la chanteuse...)
La vie et la soirée – commencent
Ce n’est pas ce qu’on dit, c’est tout ce que l’on dit, ce n’est pas ce qu’on croit dire
Il n’y a pas de rêve, tout est réel
Ça va pas nous avancer – l’île – l’île
Absence au rendez-vous désiré
C’est mon jardin de silence
Et la vie est tellement fastueuse et la chance de la saisir à pleines mains
Peut passer
Nuit profonde, légère de la seule ville tenue par la main
« Non, en scène, je suis toujours – dans la vie, oui, mais – en scène, je suis toujours très heureuse. »
Les rues de Paris
Se chauffer à un soleil, être une femme
A tous, merci
Oui, la fenêtre est ouverte
« Ce soir, je vous remercie de vous. »
Je voulais prendre la peine d’écrire à chacun – la peine... l’exact contraire de la peine ! – mais, en attendant – et peut-être la vie va nous entraîner plus vite qu’on ne le pense vers ailleurs, la vraie vie vivace, rêveuse… – voici ce poème écrit en fin d’après-midi à Paris – plein été – fenêtre ouverte en ayant toujours pas dormi depuis un jour et demi.
Je remercie l’amitié intense (accompagnatrice) de Pierre Droulers et de Sofie Kokaj, de Sylvie et de Benoît et vous tous si finement dessinés dans vos présences. On aurait pu aller plus loin, il aurait fallu plus de temps – on a fait ce qu’on a pu faire, je crois. On aurait pas pu faire cette troisième partie en plus dans cette semaine intensive, mais maintenant je vois bien que l’on pourrait ! Je vois déjà comment ça commencerait : par exemple, un pique-nique encore sur une autre planète – bout de planète, bout de silence – Jeanne et les deux minous et l’enfant, une table de camping dépliée… Le temps a passé (millions d’années – peut-être des vieillards) mais l’enfant est resté au même âge. C'est un enfant-sorcier. On ne sait pas qui est le père (Felix ou Philippe) parce que Jeanne a couché avec les deux en même temps ou perdu la mémoire (ou que ce n’est pas la question). Puis la vie renaît autour de ce drame d’amour éteint. Lorenzo, Pierre, Marlène. Jean Biche ayant disparu. C’est l’enfant qui dénoue l’énigme. Il construit un puzzle. C’est une image. On aurait pu aussi vivre plus longtemps avec le public... Je pense. (Quand donc les programmateurs le penseront-ils ?)
Bises
YN
Thomas Gonzalez, dans l'acte 3, joue la bonne espagnole de Jeanne Balibar, substitut maternelle (bonne prénommée Marguerite qui se trouve aussi avoir été la bonne de Barbara - oui, la chanteuse...)
Labels: bruxelles correspondance
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