Sunday, April 03, 2011

Christophe,

Merci pour ce que tu m'as dit l'autre soir. Tu aurais autre chose que tu n'as pas eu le temps ? Ça m'intéresse. J'avais l'idée de ce troisième acte dès l'avant-première du 18 février. Mais on n'aurait pas eu le temps de le faire, de toute façon, pendant la semaine qui nous restait (et où on devait aussi remanier la première partie). Mais c'était de nouveau très évident, pour moi, le 1er avril. C'est pour ça que ce que tu m'as dit m'a touché : où ça va ? qu'est-ce que ça devient ? De même comme ça ne prend vraiment pas auprès des programmateurs, je me dis qu'il doit manquer qqch à mon histoire. Peut-être de la dramaturgie. Devrais-je travailler avec un dramaturge ? Jusqu'à maintenant, je me tiens obstinément à ne rien avancer d'autre que le lieu mallarméen (rien n'aura eu lieu que le lieu, excepté, peut-être, une constellation – que je lis souvent « consolation »), mais, mais, en effet, là, il y avait la place pour le troisième acte de Parsifal. Je vois le début : un pique-nique encore sur une autre planète – bout de planète, bout de silence – Jeanne et les deux minous et l’enfant, une table de camping dépliée… Le temps a passé (millions d'années – peut-être des vieillards) mais l’enfant est resté au même âge. On ne sait pas qui est le père (Felix ou Philippe) parce que Jeanne a couché avec les deux en même temps ou perdu la mémoire (ou que ce n’est pas la question). Puis la vie renaît autour de ce drame d’amour éteint. Lorenzo, Pierre, Marlène. Jean Biche ayant disparu. C’est l’enfant qui dénoue l’énigme. Il construit un puzzle. C’est une image.

Bises

YN

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