Sunday, June 05, 2011

L’Etre livré à la raison

Dans le parc des oiseaux, je les connais un à un. Je les reconnais à force, de ma prison. A force de les entendre partout ensemble, parfois. Le peuple léger et à tire-d’aile. De ma prison, je fais le tour par le peuple des oiseaux. Quel film aujourd’hui ? Irons-nous au Puy ? Quelle plainte ? Pourquoi ne pas supporter le temps infini ? Sans le dire. Sans mot dire.




Indécision, quant au sexe, du choix des victimes.
Les singes invraisemblables décident la vie à mesure.
On trouve toujours.

« Nous fûmes réveillés de nos songes dogmatiques par la critique einsteinienne de la durée objective.
Il nous apparut très rapidement évident que cette critique détruit l’absolu de ce qui dure tout en gardant, comme nous le verrons, l’absolu de ce qui est, c’est-à-dire l’absolu de l’instant. »

Un nouveau est arrivé hier soir. Un jeune garçon aux cheveux longs.

« Ce que la pensée d’Einstein frappe de relativité, c’est le laps de temps, c’est la « longueur » du temps. »

Oui, j’ai mieux aimé Les Valseuses que Buffet froid. Puisque nous n’avons droit qu’aux films de Bertrand Blier. Au moins, dans Les Valseuses, il y a deux très bonnes actrices, Jeanne Moreau et Miou-Miou. Depardieu pèse un peu, mais, bon, c’était celui qui épatait les foules, à l’époque. Jean Carmet est très bien. Quelle vulgarité ! Mais les deux films s’ouvrent, au bout d’un moment. Il y a les fins du film, les paysages. Il faudrait noter ce que l’on voit passer. Si je commence…
J’ai tout oublié. Comme toujours, le travail engrange l’oubli, ouvre l’oubli… C’est cela, la tristesse, ma tristesse : pourquoi ne pas réussir à recueillir. Quand on voit Bertrand Blier, comme c’est facile à jouer (mal, comme Depardieu) et difficile d’en faire quelque chose (comme Jeanne Moreau)… Il faudrait, nous aussi, faire du cinéma. « La raison, cette étrangère sans mémoire et sans héritage qui voudrait toujours que tout recommençât. » (Imparfait du subjonctif.)

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