Sunday, November 13, 2011

Ce qu’écrivent les autres




Bon, ben, voilà, ça me donne envie d’écrire, de vous écrire. J’ai tant à dire, je n’ai pas le temps. De rien. Ici, un développement (déjà écrit dans un carnet) sur le fait que, quand on vit (bien), on n’écrit pas. Rien de nouveau, mais enfin, une chose ressentie, vécue. On n’écrit pas quand la vie est pleine. Bon. Je suis bourré. Je suis dans l’avion. Vol de nuit. Je vais à La Réunion. Pour jouer un spectacle dont je ne sais rien encore, simplement le nom, c’est moi qui l’ai choisi : Réunion des scènes infinie (c’est extrait d’un poème d’Arthur Rimbaud). Autre chose que je sais sur le spectacle : j’amène avec moi un éclairagiste : Felix M. Ott et un sondier : Philippe Tlokinski. Qu’ils sont mignons ! Des chatons… De jeunes acteurs très beaux qui aiment, baisent, ont un fan club, des filles à leur pied, etc. et que ça amusait de venir à La Réunion faire du son et de la lumière (et accessoirement – c’est le mot ! – jouer). Je les ai engueulés sec, les chatons, parce qu’ils n’ont pas réussi à se libérer pour Paris ! Si j’étais leur agent… Paris (le dire à l’anglaise), c’est quand même plus important que La Réunion. Nom de Dieu ! Paris ! Mais non, les pauvres gars, savent pas gérer leur carrière… L’un fait des séries en Pologne (d’où le fan club), l’autre décroche des bourses de la communauté européenne pour faire ses propres projets… Savent pas gérer leur carrière…

Vous me permettez d’écrire sans recopier mon carnet ? Il y a plein de choses formidables dans mon carnet, mais, là, je suis bourré, je vais pas me mettre à recopier, quand même ! Je suis bourré parce que (mieux dit dans mon carnet), j’ai tout mangé et tout bu. Maintenant j’ai mal au ventre… Ce qu’il y a de terrible avec ces régimes stupides qu’on me fait suivre, sans sucre, sans gluten, sans laitage (SANS FRANCE), ce qu’il se passe, c’est que, par exemple dans l’avion, la bouffe dégueulasse qu’on nous propose, je la dévore comme du caviar, le délicieux pain dégueulasse, le beurre délicieux dégueulasse, le camembert – figurez-vous – ça date de quand mon dernier camembert ? – Sans compter les alcools, apéritifs, vins oiseux, les semoules délicieuses dégueulasses, les viandes industrielles, les tartelettes, etc. La nourriture est un poison, qu’importe ! Je lis dans « Le Monde » qu’on a trouvé le moyen de vivre éternellement (ou presque). Oh, le goût, le goût du sale calendos, du litron, du dessert, je suis un sacré réac', moi !

Allez, je retourne à mes lectures. Je lis Plateforme, de Michel Houellebecq. C’est pas le tout d’écrire, il faut aussi lire (ce qu’écrivent les autres).

(Des nouvelles, bientôt, je promets de m’ennuyer…)

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