Sunday, February 12, 2012

Notes d'Olivier Normand au téléphone




Prologue plus franc. Y a quand même un truc de tentative d’élucidation
« Vierge folle » encore plus folle
Rupture. Le poète à la table
« Saluer » (la beauté) au sens de la congédier et l’honorer, s’incliner devant elle. Toujours la tension entre « j’écarte » (du ciel l’azur) : on brade, on solde et en même temps on rend hommage
« Je croyais que par le verbe poétique je pouvais enchanter le monde comme le font les paroles religieuses. Ma parole aussi est miraculeuse, en tout cas, je joue à ce qu’elle le soit. Est-ce que je peux changer la vie aussi comme le Christ ? »
Et, en même temps, la malédiction du christianisme et l’impossibilité d’être païen
« L’arc-en-ciel », c’est l’arche de l’alliance après le déluge. Le rameau d’olivier et l’arc-en-ciel, signes que Dieu a pardonné
Temps avant « Nuit de l’enfer »
Raréfaction
Gourmandise magnifique : « la luxure », « le sommeil bien ivre sur la grève »
« On ne part pas ! » Frénésie, ravissement, heurts plus forts, fits, convulsions d’enthousiasme
Sans cesse se reprocher sa paresse s’y complaire et sursaut de rigueur, adolescent, j’men fous, j’ai horreur de la patrie, je dors jusqu’à 4h – et il se ressaisit
« Suis-je bête ! » : y a des crachats
Sifflements d’horreur
Tiraillé entre toutes ces paroles
« Suis-je bête ! », pas marrant, pas complaisant : dégoût, amertume Le Cœur volé poème de l’écœurement. « Le Cœur du pitre » (un du titre). « Comment agir, ô coeur volé ? » Poème le plus physiologique de l’écœurement

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