Tuesday, March 20, 2012

Le Journaliste éconduit




Cher Monsieur,
merci de vos explications artistiques, dont je vais devoir me satisfaire.
Voici en retour, quelques précisions d'ordre, cette fois, journalistique.
J'ai la prétention d'affirmer – et j'espère qu'on pourra facilement vous le confirmer – que je travaille toujours de la manière la plus courtoise et attentionnée possible. En clair, quand je dis que je viens, je viens, et quand je dis que je ne viens pas, je ne viens pas ; de même, je ne plante jamais personne (en cas de contretemps de dernière minute, je veille à prévenir) et ne me permet pas de débarquer à l'improviste, ou avec d'autres invités si je ne me suis pas assuré préalablement que cela ne posait pas problème.
Concernant votre spectacle, ça n'est pas moi qui avait demandé à venir, mais on m'y avait aimablement convié. A cet égard, j'avais annulé une projection à laquelle je devais assister (dans le VIIIè) et étais parti un peu précipitamment du journal lundi pour être à l’heure (j'étais devant la salle à 20h20).
Dirigeant le service culture à « Libération », je ne vous cache pas que je suis extrêmement sollicité. Théâtre, musique, danse, cinéma, cirque, photo... aller voir des spectacles ou des expositions demeure pour moi une source intarissable de plaisir et d'enrichissement que je tente de faire partager à nos lecteurs. Pour ce qui est de votre création, je n'aurai plus qu'à guetter (ou pas) le compte rendu de mes confrères, si d'aventure ils ont eu plus de chance que moi.
Bien à vous
Gilles Renault



Oui, Myra, engagée par la Ménagerie de verre, aurait dû vous garder des places. J'enfonce le clou (artistique) : moi, je n'en réserve jamais à personne, j'offre tout gratuit à tous + champagne et n'ait jamais sollicité un seul journaliste, profession que j'adore et qui vient pourtant en masse, j'ai beaucoup de chance, je ne sais pas comment, comme à Avignon où nous refusions pendant un mois des salles entières, en faisant la queue comme tout le monde, j'imagine... C'est une boulette, un pataquès. C'est un malentendu. Jean-Pierre Thibaudat (qui était là dimanche, mais en avance parce qu'il savait que c'était entrée libre sans réservation, j'avais son adresse mail, il avait reçu le flier), vous pouvez consulter son dithyrambe (pas d'autre mot) sur son blog (rue89) ou sur le mien, si vous voulez.

Jeanne était triste aussi de ce qu'il s'est passé.

Au plaisir, en tout cas, maintenant que nous nous connaissons mieux (et j'ai maintenant votre mail, vous aurez les infos...)

YN

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