Saturday, May 17, 2014

Q uand aurai-je la force de quitter ?


Pourquoi la vie parisienne m’est pénible, pourquoi j’y suis réticent ? Parce qu’il est plus difficile à Paris (Paris, c’est-à-dire le réseau, le grand réseau des informations à avaler et à redistribuer) à ressentir et vivre ce qu’Emil Cioran exprime parfaitement ds cette phrase : « Si je devais faire mon propre bilan, alors je devrais dire que je suis le résultat de mes heures perdues. » Je n’aime que les vacances, les week-ends. A Paris, en semaine, je suis pris dans le flux des r-v, des tél, Internet, du bruit ds la rue et surtout de la culpabilité que je ressens de ne rien foutre quand tout le monde s’active comme ds une ruche. Bref, mon temps libre, vacant est gâché. Alors je lis quelques poètes, leurs formules brèves à l’essentiel m’apaisent et j’écoute — trop peu, parmi le bruit des pubs — de la musique. « Musique et poésie, 2 aberrations sublimes. » Christian Rizzo que j’enviais, un jour, de tant voyager, l’Asie, m’a dit : « Mon plus grand voyage a été de quitter Paris et de venir m’installer à Lille. » Quand aurai-je... ?

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