Un bonjour d'Avignon ! où
je rencontre tant de gens frappés par 1er Avril aux Bouffes, en particulier Nicolas Struve qui me
réenvoie ce texte — très bon, il m’a dit qu’il avait l’impression d’avoir
assisté à la naissance du théâtre — qu'il avait publié sur son mur et
qui m'avait échappé. Il y a un engouement. Le phénomène décrit par Régy (depuis
La Chevauchée) qui fait que
beaucoup plus de gens parlent du spectacle, « connaissent » le
spectacle, que ceux qui l'ont effectivement vu. Beaucoup de gens me demandent,
tous les jours, si ce que je présente ici est la même chose qu'aux Bouffes, me
disent qu'on leur en a beaucoup parlé, qu'ils aimeraient tellement voir ça
(qu'ils n'ont pas pu voir, étant de Marseille, etc.)
Je dis qu'il s'agit là des
Bouffes du Nord du pauvre. Je suis certes dans une salle à l'acoustique très
belle, mais tout seul à dire du Baudelaire dans le noir total ! (mouvement des
intermittents oblige).
Je ne regrette qu'une chose
à ma présence à Avignon : ne pas voir Judith Chemla chez vous !
Au plaisir,
Yves-Noël
Labels: 1er avril, avignon, correspondance
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