N oël
Alléluia ! On a joué
hier devant une salle enfin pleine ! Ça ne se reproduira peut-être plus,
mais, enfin, ça a eu lieu une fois ! Ça fait plaisir, je vous assure. Bien
sûr, il y avait des gens qui n’avaient pas compris que c’était le noir total, donc, eux, ils n’ont pas tenu 10 mn, mais c’est pas grave, c’était prévu,
j’ai beaucoup eu ça à Avignon (d’où les couloirs de lumière) — et, voilà, donc
je n’ai rien à dire aujourd’hui car les gens heureux n'ont pas d'histoire… Ah,
si, Aïnhoa J-Calmettes, la délicieuse critique de « Mouvement », a
émis une restriction que j’ai mis longtemps à comprendre. Elle trouvait qu’il n’y
avait pas assez de poèmes d’amour heureux. Et comme je lui demandais si elle en
connaissait beaucoup d’autres que ceux qui étaient déjà dans le spectacle, elle m’en a quand même envoyé
un, en effet, que je ne connaissais pas : Le beau navire. J’adore. Je l’ai
enregistré cette nuit. Mais je ne crois pas que Benoît Pelé va pouvoir l’intégrer
au spectacle (je ne vois pas où et je ne veux pas que ce spectacle fasse plus
de 2h1/2 — ou alors on en fait 3h45 ! carrément 3 parties —) Alors, si vous
le voulez, je vous l’envoie par la poste (enfin par email : ledispariteur@gmail.com) Ah, autre
chose, qu’est-ce qu’on fait le 24 ? Je pensais que c’était à 18h30, le 24,
mais c’est à 21h. Qui va venir de 21h à 23h30 écouter du Baudelaire dans le
noir un soir de Noël ? Remplacer la boustifaille et la messe à Notre-Dame par la mort et la misère ?...
Labels: rester vivant
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