Friday, March 30, 2018

J’ai écouté hier, par un très beau pianiste long et maigre que tout le monde appelait Martin, et par chance, il l’a jouée trois fois, cette pièce, Méditation faite sur ma mort future laquelle se joue lentement avec discrétion, de Johann Jakob Froberger. C’était si bien joué, et au piano, si hermétique, que j’ai cru que c’était une œuvre contemporaine. Non, composée en 1660, le 1er mai. Le 1er mai me fait penser à l’anniversaire de Claude Régy dont je ne sais pas trop dans quel état il est, je n’ose l’appeler.

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