Thursday, May 14, 2020

Ahah ! il est parfait, ton rêve ! Surtout parce qu’il y a la coiffeuse dedans, c’est classe (mais je ne le lui dis pas, on s’en sortirait pas...) En ce temps de confinement, j’ai l’impression — avec elle — de vivre ce genre de vague à l’âme. Est-ce que je rêve, est-ce que je mens ? 
Moi aussi, j’ai rêvé récemment (ou souvent, probablement) de villes façon Venise. Freud (que j’ouvre au hasard) dirait que les rêves d’eau arrivent à ceux qui ont pissé au lit. Probablement, probablement. Freud est un immense auteur comique, selon Nabokov. Il faudrait le faire d’ailleurs. Freud. Auteur comique. Je te vois bien, toi, pour le faire. Voilà une idée ! L’Interprétation des rêves en spectacle comique. Il y a un docu sur Arte, je ne sais pas ce que ça vaut (d’où le dessin de presse que je t’envoie ci-dessous). Freud en tant qu’auteur comique. Mais c’est une super idée, ça ! Tu me le fais, ça, dis-moi, coco ? (Imagine, je suis le directeur du Théâtre du Rond-Point.)
Je ne savais pas que tu avais des « rêves de travestissement » que tu « n'osais t’avouer », je croyais même que c’était tout le contraire ! (que tu ne les avouais que trop, je veux dire...) J’adore les travelos, mais alors, là, je suis pour le perfectionnisme, hein ? il faut le faire vraiment bien, vraiment à fond, au moins comme Michel Serrault dans La Cage aux Folles que j’ai dû regarder plus d’un milliard de fois (et encore ce matin pour le montrer à la coiffeuse qui a bien rigolé, surtout de Galabru à la fin). 
C’est beau, l’idée de rejouer ses souvenirs, ça amplifie la disparition (le « c’est fini »). Oui, ça peut être ça, le théâtre…
Je la trouve très sexy, moi, ta graisse, je n’arrive pas à t’imaginer en ours maigre — mais, enfin, je t’en supplie, ne t’enferme pas dans l’image que j’ai de toi ! Surprends-moi ! Surprends-nous ! Les gens en général — et surtout moi avons si peu d’imagination.
Si dans la douce expression (puisqu'elle sort de ta bouche) : « graisse paresseuse », c’est le mot « paresseux » qui est important, sache que tu n’es pas le seul, nom de Dieu ! Mais nous aimons aussi cette paresse.
Non, c’est toi que j’aime. J'arrête de déconner. Porte-toi bien !
Yves-Noël


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