Monday, June 29, 2020

S ensualité, suite


PS : J’ai rencontré samedi soir à Bruxelles le fondateur des éditions Allia, Gérard Berréby, un type absolument merveilleux qui enseigne aussi dans l’école (La Cambre) où l’on me demande d’intervenir. Il commence les cours (en septembre) de cet « Atelier des écritures contemporaines » et, moi, je les finis (on demande aux étudiants de passer sur scène avec leur texte à la fin de l’année). Je vais donc ce matin sur le site de ces éditions et je tombe sur la phrase mise en exergue :  « Chaque personne est un but, une fin ». Ce qui enfonce bien le clou de ce que je te disais, n’est-ce pas ? Je vois qu’ils publient ce mois-ci deux ouvrages de Maupassant (Contes sur le suicide et Vive Mustapha !) et des poèmes de Joyce ! Je m’en vais me procurer tout ça. Ce sont de petits livres parfaits pour les voyages légers (un simple baluchon) dont je rêve toujours à la veille du mois de juillet (les grandes vacances — on est cigale ou on ne l’est pas).  

« Seul 

Les mailles d'or gris de la lune
Font de la nuit un voile, 
Les lumières du bord dans le lac endormi
Rampent en vrilles de cytise.

Les roseaux sournois à la nuit murmurent
Un nom — le nom d'elle —
Et mon âme est toute délice, 
Pâmoison de honte. »

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