P remières pages
Moi, je suis émerveillé par ton texte (mais aussi par son côté brut, j’y comprends pas grand chose...)
Je crois que tu t’es inventé une manière de raconter une histoire qui soit des histoires, un infini d’histoires qui vont dans l’eau, dans la forêt, dans le chien-et-loup… dans une jubilation apparente qui est ta manière d'être au monde (« Comme une tarte aux poires, aux amandes, au miel dessus, mais en bière »). Tu t’exprimes bien. Tu restes bien dans le fourré. Tu as trouvé une forme qui te permet de dire à peu près à vitesse constante, soutenue tout ce que tu as dans la tête (ou n’importe où ailleurs)
Tu cherches à dépasser l’autocensure, c’est ce que cherchent tous les écrivains, non ? Dépasser ce qui se censure
selon Freud
ou les enfants
vrais teachers
Ça fait 2 soirs que je bois de très bons bourgognes ; c’est mes amis amateurs, tu sais, je me fiche un peu de leur gueule en faisant semblant d'en parler moi-aussi (et toujours le rêve de ce spectacle…)
J’aurais voulu avoir appris : « Comme la résine très âgée d’un sapin très jeune » et le leur avoir ressorti à propos d’un de leurs blancs miraculeux déments (mais, de toute façon, on a bien rigolé)
Ce serait bien d'imaginer une rencontre...
« Les champs étaient l'exception, la forêt la règle »
Bref, grand plaisir encore, ton « regard bleu putaindement pénétrant » habile à provoquer l'hallu... (déjà inoubliable)
Merci !
Yvno
Et bien sûr, j'écoute Micah P Hinson — Seems Almost Impossible
Quelques coquilles :
Tu l’a soigné
un taillis, bozarre
des photos à la photo
l’enfant, c’était un divinité
Mais cas-tu cesser
chéris ans le délire
La moral voyez-vous
Labels: correspondance
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