Thursday, April 10, 2025

 

Comme je commençais à le dire à la fin de mon dernier post, je suis un peu gênée aux entournures par la famille de Legrand qui croît le reconnaître et qui revient vers lui disant : Ah, il paraît que… Je rappelle que je ne parle de Legrand ici que parce que Legrand ne lit pas les posts, sinon ce serait insupportable. Et ça l’est un peu à cause de sa famille. Il faudrait que j’écrive ailleurs. Dans un endroit préservé. Une île déserte. Le seul de sa famille avec qui je m’entends bien, c’est le cousin, parce que Legrand m’a dit qu’il me lisait et que ça l’amusait beaucoup. Ah, là, ça va… Si je pensais à lui, je pourrais en rajouter dans l’amusement. Ça lui ferait son feuilleton. Mais je ne peux pas à cause du reste de la famille. Je ne peux pas grossir le trait, charger la mule, il le faudrait pourtant…

La vie, il y avait un espoir, c’était de l’écrire au lieu de la vivre. Mais ce que j’aurais vraiment aimé, c’est de trouver déjà écrit le roman de ma vie, de le lire (d’un auteur quelconque) et de le recopier car ç’aurait été exactement ça, ma vie, il n’y avait qu’à la recopier…

Toutes mes lectures tâtonnaient dans ce sens : trouver le livre que j’écrirais en entier. C’est peut-être Robert-Louis Stevenson qui a dit : « Un homme s’identifie peu à peu avec la forme de son destin ; un homme devient à la longue ses propres circonstances ». Et, certainement, mes circonstances étaient écrites, la catastrophe était derrière, Legrand m’avait quittée, il ne s’était jamais rien passé avec Legrand (rien que je pourrais cacher à sa mère)

Je n’avais déjà plus rien à dire et je le disais


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