Saturday, October 04, 2008

Le mardi noir

Le mardi noir






Les banquiers courent dans tous les sens. Ils se réunissent la nuit. Ils font des réunions en catastrophe le weekend dans des bureaux vides pour décider en deux heures de nationaliser les plus grandes banques d’Europe. C’est une espèce de mouvement, comme ça, brownien.

Des traders devant l’ordinateur.
Montrer des pommes de terre.
Les non-voyants et l’éléphant.






La physique et le temps. Les gens, partout, pris en photo – et les photos sont les plus belles du monde. L’humanité témoigne d’elle-même mieux que la peinture ne le faisait. (Ainsi.) Il y a les légendes, bien sûr, aussi. Une femme palestinienne. Valse bradée. M. Harper répète à l’envi… La planète de la mélancolie. (Ça tourne !)






Créer la beauté, dire la vérité. La vérité. La beauté. Où ? Where ? Where to go ? I’m ready. Ready to go.
And the person who could answer that question would deserve whatever crown of glory the world has to offer.
Notre misère. Notre inconscience, notre misère, nos ténèbres sont la lumière des mots, leur lumière.






L’Américain, c’est Peter Falk. Je travaille beaucoup avec les clichés parce que je n’accède qu’aux clichés. N’allez pas me faire croire… La multitudes des voix. L’attitude.

Un homme au bord de la mort monte les escaliers de l’hôtel. Propre et simplement préparé… à la mort. Soufflant beaucoup et s’aidant d’une canne. S’épongeant aux paliers. Pour finalement s’asseoir sur une chaise bien à propos (car on entend en voix off le texte de ses pensées, le texte comme un livre). Au dernier étage d’une vague terrasse. (le texte a pris le relais, mais le texte n’est pas compréhensible (du propos) – sauf le mot « Liturgie » (prononcé en allemand).






La vieillesse qu’on voit se déposer sans qu’on y soit pour tellement grand chose… All right, now you know. A very big Hollywood producer. L’autre monde. The world of fiction.






The following morning however, things did not improve. You expect the world to adjust to the distortion you’ve become. Et le pire, c’est que le monde s’ajuste ! It’s not comic. Oui, le monde s’ajuste. La preuve en est le petit bruit de l’ordinateur dans mes mains aux dix doigts. Mais je regrette le bruit que faisait, sur l’île d’Ouessant, le premier été (ou l’été dernier)... le bruit old-fashioned du martèlement à deux doigts d’Hélèna qui conduisait son tracteur fenêtre ouverte comme une folle. La vanité de tout détachement. Virginia Woolf at the train station.

Le drame d’accéder à la banlieue – ou à la ville.
« But if it is a choice between Richmond and death, I’d choose death. Je choisirais la mort. »







4 oct 08.

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