Le livre d’occasion, 2 – Le macho, 4
Et le langage est en perpétuel changement… Aussi mobile et évanescent que l’eau du fleuve. Toi, Pierre.
Ton visage est un masque.
« Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas de raison de nous inquiéter trop à propos des classiques, parce que la beauté est toujours près de nous. »
A sunset-touch.
« (…) la beauté est tapie autour de nous. Elle peut venir à nous dans un film, elle peut venir à nous dans une chanson, et nous pouvons même la découvrir dans les pages d’un grand écrivain. »
Il faut la sécurité, « when we’re safest »… Toi, Hélèna.
Hélèna qui tenait à me préciser qu’elle aussi était un macho. « Professionnellement. » Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, qu’elle pourrait toujours être un macho, « professionnellement », que je la verrai toujours comme une petite fille. Ça semblait l’apaiser…
Des enfants n’ont pas cessé de nous regarder pendant tout le repas, j’avais l’impression de jouer. À la fin, j’ai dit : « Au revoir, les enfants, bonne journée et bonne année ! »
Mais le premier vers nous suffit.
Just when we’re safest, there’s a sunset-touch,
A fancy from a flower-bell, some one’s death,
A chorus-ending from Euripides. (Robert Browning.)
On entend, de la rue, une très belle musique techno (ce qui est rare…)
L’instinct nous précipite. Bande-son : un orage. Et sinon… les bruits habituels, les bruits parasites. L’enfoncement quand tout est prêt. Semi-human sex machine.
Moans and groans. A beeline.
Il y a trop de beauté en ce monde.
« Encore que je ne sache pas si j’ai été un homme particulièrement heureux (j’espère qu’à soixante-sept ans, âge plus que mûr, je serai heureux), je crois toujours que la beauté nous entoure. »
Nous savons ce qu’est la poésie.
« Nous le savons si bien que nous ne pouvons pas la définir par d’autres mots, pas plus que nous ne pouvons définir la saveur du café, la couleur rouge ou jaune, ou la signification de la colère, de l’amour, de la haine, du lever du soleil ou de notre amour pour notre patrie. Il s’agit de réalités si profondes qu’elles ne peuvent s’exprimer qu’au moyen des symboles que tous les hommes ont en partage. »
Pleurs (à la relecture).
« Qu’est-ce que le temps ? Si l’on ne me pose pas la question, je sais ce qu’est le temps. Si l’on me pose la question, je ne le sais plus. »
Ton visage est un masque.
« Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas de raison de nous inquiéter trop à propos des classiques, parce que la beauté est toujours près de nous. »
A sunset-touch.
« (…) la beauté est tapie autour de nous. Elle peut venir à nous dans un film, elle peut venir à nous dans une chanson, et nous pouvons même la découvrir dans les pages d’un grand écrivain. »
Il faut la sécurité, « when we’re safest »… Toi, Hélèna.
Hélèna qui tenait à me préciser qu’elle aussi était un macho. « Professionnellement. » Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, qu’elle pourrait toujours être un macho, « professionnellement », que je la verrai toujours comme une petite fille. Ça semblait l’apaiser…
Des enfants n’ont pas cessé de nous regarder pendant tout le repas, j’avais l’impression de jouer. À la fin, j’ai dit : « Au revoir, les enfants, bonne journée et bonne année ! »
Mais le premier vers nous suffit.
Just when we’re safest, there’s a sunset-touch,
A fancy from a flower-bell, some one’s death,
A chorus-ending from Euripides. (Robert Browning.)
On entend, de la rue, une très belle musique techno (ce qui est rare…)
L’instinct nous précipite. Bande-son : un orage. Et sinon… les bruits habituels, les bruits parasites. L’enfoncement quand tout est prêt. Semi-human sex machine.
Moans and groans. A beeline.
Il y a trop de beauté en ce monde.
« Encore que je ne sache pas si j’ai été un homme particulièrement heureux (j’espère qu’à soixante-sept ans, âge plus que mûr, je serai heureux), je crois toujours que la beauté nous entoure. »
Nous savons ce qu’est la poésie.
« Nous le savons si bien que nous ne pouvons pas la définir par d’autres mots, pas plus que nous ne pouvons définir la saveur du café, la couleur rouge ou jaune, ou la signification de la colère, de l’amour, de la haine, du lever du soleil ou de notre amour pour notre patrie. Il s’agit de réalités si profondes qu’elles ne peuvent s’exprimer qu’au moyen des symboles que tous les hommes ont en partage. »
Pleurs (à la relecture).
« Qu’est-ce que le temps ? Si l’on ne me pose pas la question, je sais ce qu’est le temps. Si l’on me pose la question, je ne le sais plus. »
Labels: pierre hélèna macho borges
0 Comments:
Post a Comment
<< Home