Un nouvel amour
Transfiguré dans sa mémoire…
J’ai vu que Pierre reprend le mot que j’employai, « ectoplasme », il a changé son exergue, il me semble d’« Élégies parisiennes », très beau, en « Notes ectoplasmiques ». Ectoplasme fait partie de ces mots que j’emploie sans savoir ce que c’est, presque uniquement une sonorité, ayant vérifié déjà mille fois la définition, ce mot (et quelques autres) existe comme un rêve… Aujourd’hui, le 2 janvier, il a rechangé. « Poésie ectoplasmique » est mieux et il a ajouté : « Work in moral progress » Oh, oh ! 2009 n’a qu’à bien se tenir, ça va fuser ! (Je le souhaite.)
Et moi, mon problème, c’est que je n’ai pas la place de rien dans ma vie. Faudra-t-il sacrifier Pierre ? Aimer Hélèna suffirait à remplir une vie. J’ai essayer de faire que ce soit une seule chose. Mais aimer une chose me prend toute ma vie. Borges (jeune) dit : « La vie et la mort ont manqué à ma vie, de cette indigence mon amour pour ces bagatelles. » Le cosmos, l’éternité, les mystères du temps qui passe et de l’identité qui demeure, et ce sens caché…
Los rumores de la plaza quedam atrás…
Revu Frédéric Danos, tellement beau ! Je lui ai dit qu’il ferait un beau Lorenzaccio, lui aussi (on venait de voir la pièce) et il m’a dit que c’est ce que lui disait sa tante quand il était petit. (« Ne suis-je pas une tante pour toi ? »)
Parcourant déguisé les rues de Londres…
Et la chaleur tremble… C’est le train qui passe qui fait trembler la vaisselle comme un couvercle de sable, le train lourd et le mot, aussi, « infinitésimal ».
Aujourd’hui, 2 janvier, il fait beau et blanc. Écrire et lire est une maladie de l’intérieur. Vite, Charles d’Orléans !
Dieu, qu’il la fait bon regarder,
La gracieuse, bonne et belle !
Pour les grans biens qui sont en elle,
Chascun est prest de la louer.
« Avec toute l’ambiguïté sémantique du mot « louer ». », disait Philippe Le Guillou, l’autre jour à table (en 2008), « Louer Chantal. »
C’est difficile de parler de certaines choses, alors Charlotte Rampling : « I’m crazy about love. Sex and love. » Taboo subjects. La danse du beaucoup trop jeune. Much too young. La caméra immature.
Elle voulait un enfant, cette femme blanche, elle voulait danser avec un enfant. « We were just having fun. », « On s’amuse, c’est tout. » Les noirs sont sur la plage comme au paradis et ça pose question, je pense, car le paradis n’a qu’un temps. Comme une addiction secrète. Il va falloir dire autre chose.
Je m’aperçois que j’influence Pierre, j’espère en bien. Il a l’air content. Lécher sa peau (si c’était possible) serait l’influence que j’aimerais… (pratiquer particulièrement, homosexuellement).
Olivier Bertrand m’a envoyé une carte de vœux où je suis en photo avec lui, l’entourant d’un bras. Je suis vilain sur la photo et lui très beau, mais ça ne fait rien : l’attestation d’une amitié. On était brouillé, il a réussi son coup : je l’aime comme au premier jour (de la nouvelle vie) !
Sur cette photo, je ressemble, en tout cas, à la fois à mon frère et à ma sœur ! Tirésias.
J’ai vu que Pierre reprend le mot que j’employai, « ectoplasme », il a changé son exergue, il me semble d’« Élégies parisiennes », très beau, en « Notes ectoplasmiques ». Ectoplasme fait partie de ces mots que j’emploie sans savoir ce que c’est, presque uniquement une sonorité, ayant vérifié déjà mille fois la définition, ce mot (et quelques autres) existe comme un rêve… Aujourd’hui, le 2 janvier, il a rechangé. « Poésie ectoplasmique » est mieux et il a ajouté : « Work in moral progress » Oh, oh ! 2009 n’a qu’à bien se tenir, ça va fuser ! (Je le souhaite.)
Et moi, mon problème, c’est que je n’ai pas la place de rien dans ma vie. Faudra-t-il sacrifier Pierre ? Aimer Hélèna suffirait à remplir une vie. J’ai essayer de faire que ce soit une seule chose. Mais aimer une chose me prend toute ma vie. Borges (jeune) dit : « La vie et la mort ont manqué à ma vie, de cette indigence mon amour pour ces bagatelles. » Le cosmos, l’éternité, les mystères du temps qui passe et de l’identité qui demeure, et ce sens caché…
Los rumores de la plaza quedam atrás…
Revu Frédéric Danos, tellement beau ! Je lui ai dit qu’il ferait un beau Lorenzaccio, lui aussi (on venait de voir la pièce) et il m’a dit que c’est ce que lui disait sa tante quand il était petit. (« Ne suis-je pas une tante pour toi ? »)
Parcourant déguisé les rues de Londres…
Et la chaleur tremble… C’est le train qui passe qui fait trembler la vaisselle comme un couvercle de sable, le train lourd et le mot, aussi, « infinitésimal ».
Aujourd’hui, 2 janvier, il fait beau et blanc. Écrire et lire est une maladie de l’intérieur. Vite, Charles d’Orléans !
Dieu, qu’il la fait bon regarder,
La gracieuse, bonne et belle !
Pour les grans biens qui sont en elle,
Chascun est prest de la louer.
« Avec toute l’ambiguïté sémantique du mot « louer ». », disait Philippe Le Guillou, l’autre jour à table (en 2008), « Louer Chantal. »
C’est difficile de parler de certaines choses, alors Charlotte Rampling : « I’m crazy about love. Sex and love. » Taboo subjects. La danse du beaucoup trop jeune. Much too young. La caméra immature.
Elle voulait un enfant, cette femme blanche, elle voulait danser avec un enfant. « We were just having fun. », « On s’amuse, c’est tout. » Les noirs sont sur la plage comme au paradis et ça pose question, je pense, car le paradis n’a qu’un temps. Comme une addiction secrète. Il va falloir dire autre chose.
Je m’aperçois que j’influence Pierre, j’espère en bien. Il a l’air content. Lécher sa peau (si c’était possible) serait l’influence que j’aimerais… (pratiquer particulièrement, homosexuellement).
Olivier Bertrand m’a envoyé une carte de vœux où je suis en photo avec lui, l’entourant d’un bras. Je suis vilain sur la photo et lui très beau, mais ça ne fait rien : l’attestation d’une amitié. On était brouillé, il a réussi son coup : je l’aime comme au premier jour (de la nouvelle vie) !
Sur cette photo, je ressemble, en tout cas, à la fois à mon frère et à ma sœur ! Tirésias.
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