Thursday, January 01, 2009

Nouvelle année neuve

Le scénario au départ.
Le sens du cinéma. Ce qui me fait pleurer, c’est quand ça pèse rien. « Une voiture à dix-neuf ans ! », ça pèse rien (d’ailleurs je l’avais pas entendu la première fois). Et ces gens qui disent, 1960, de la télévision : « Ah, en c’moment, surtout, qu’est-ce qu’on peut s’farcir ! » Les « acteurs » sont libres, ils ne sont pas ce qu’ils sont, ils ont pourtant été choisis sur casting, mais c’est la technique, comme ça, bien choisis, pas besoin de faire d’effort, un casting d’amateurs.

La voiture facile à garer qui tousse !

La peau chargée, la peau sérieuse… et liquide comme le vin (je mets ça pour Pierre, il aime bien ces images de vin…)

« On est amies, on s’dit tout. »

J’envoie mes vœux à plusieurs personnes la nuit dernière, la formule qui revient le plus souvent est : Amours, projets, réalisations (sans doute ce que je me souhaite).

C’est un très grand orgueil qui me fait dédaigner les livres. L’orgueil d’écrire ex nihilo le seul livre important, celui de ma vie. (Heureusement que Pierre me ramasse sur la bas-côté, mémoire du religieux.)

Que me dit aujourd’hui Charles d’Orléans ? En yver, du feu, du feu !





Chez Agathe, je vois une reproduction (« achetée chez Tati ») d’un esclave de Michel-Ange. Je pense à Pierre (bien sûr), le désir, la nostalgie d’être homosexuel. Agathe fait remarquer la « féminité de la posture ». Agathe fait des sculptures magnifiques, des femmes qu’elle jette dans un saladier. Elle montre aussi son « premier homme ». « Mais il est raté. », dit-elle. Elle l’a fait dans une mauvaise terre (qui sèche trop vite), elle va le refaire. L’homme est néanmoins très beau, sans bras comme la Vénus de Milo. Très belle tête avec des oreilles percées, le trou de la bouche (comme un chant…) Comme une moustache, les fesses parfaites comme pour la marche, le sexe maladroit.






Phrases entendues cette nuit :

…Elle vient… de je n’sais plus quel pays de l’Est… Mais elle vit en Italie depuis longtemps…

…Moi, j’suis d’origine turque par ma mère…

…Et toi, t’es dans la campagne campagne ?...

…Si tu bouges, tu vas où, là ?...

Nouvelle année neuve.

Et Hélèna : « Oh, excuse-moi, je ris, mais c’est par compassion. »






Dans le métro, j’ai eu un sentiment de classe. Je me suis aperçu qu’aucune de ces affiches n’avaient d’impact sur moi et j’ai essayé de me souvenir d’une seule qui en aurait eu, sans résultat. Je me suis demandé si elles avaient un impact sur d’autres personnes et j’ai pensé que oui, sinon elles ne seraient pas là. Oui, elles avaient un impact sur des gens dont je ne faisais pas partie et je me suis senti « prétentieux ».

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home