Monday, February 02, 2009

Repas à base de gibier 3

Sorti de l’eau, assis sur le sable sous le soleil de juillet… Nous aimerons mieux nous voir quand nous nous retrouverons.

À Lucien Johnson.

Tu t’appelles Lucien Johnson, fils de Louis Johnson, et si je veux parler de toi, je dis Lucien Johnson. Après, il y a des lois et si je veux éditer un livre je demanderai à l’avocat de mon éditeur de faire en sorte que je n’ai pas d’emmerdes. Pour le moment, je n’ai pas d’éditeur, je n’ai pas d’avocat et tu m’emmerdes !

Il prend son repas face au mur sur la table repliée. J’ouvre au hasard et les livres et les cieux. Et, sur la table à langer, je lis : « The girls always go to church, happy ». Les piscines magiques. « Pools of voluptuousness ». Un soir à Saragosse. Le sommeil est parfois plus facile quand on est moins seul dans un lit. Les jumeaux hétérozygotes. Les idées restent en prison quand on s’approche de la mort par la grande porte. Tout va peut-être un peu mieux. Il connaît déjà la montagne sous cette forme. Repousser les limites faibles. Sans savoir si l’ennui est ce que je vis en ce moment ou la perspective de ne pas pouvoir vivre la même chose prochainement. Ici, c’est S. Thala. Le trou, le poids des mots dans l’eau du réel.

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