Tuesday, June 29, 2010

Les Cartes postales

Frédéric, Philippe,

Désolé, je vais pas faire imprimer les affiches, je viens de donner mon accord pour vingt-cinq milles cartes (trois milles euros, quand même) faites il y a quelques heures par François Olislaeger qui est un dessinateur de presse ("Les Inrocks", "Le Monde"...) que j'ai croisé par hasard à la Ménagerie lors de ma dernière soirée parisienne. Il m'a croqué, vers minuit, sur onze images dans son carnet Moleskine et, le lendemain, de chez lui, en a ajouté encore quatorze. Ce qui fait une image par jour (je joue vingt-cinq fois). C'est un beau cadeau ! J'hésitais à tirer au moins une de nos affiches, mais Benjamin me dit que ça va brouiller le message - trop le brouiller. Je crois qu'il a raison. Le principe de la carte postale qui n'a valeur de rien (sinon désuète, affective) apparaît plus modeste que nos affiches somptueuses dignes des plus grands théâtres et correspond ainsi mieux au contexte. Il faut que les masses d'argent que je dépense sur ce coup-là ne se voient pas. J'hésite même à commander du champagne, il faudrait une boisson plus légère... encore plus légère... mais en existe-t-il une ? "L'univers est un champagne généralisé", dit l'astrophysicien-poète...

Toute mon amitié, toujours, et à bientôt pour de nouvelles aventures. Merci de votre contribution à tous les deux


Yves-Noël

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1 Comments:

Blogger Unknown said...

l'Asti, voilà une boisson légère. Beaucoup moins chère, moins chic aussi, mais c'est italien, c'est "dolce", et ça coûte de 3 à 4 euros. Dans des verres transparents, ça fait illusion ; nul ne peut, à la vue, distinguer s'il s'agit là d'un simple crémant, d'un Ruinart (sinon le gabarit des bulles) ou d'un Champomy.

4:27 AM  

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