Saturday, June 11, 2011

Espaces cosmiques

« L’oisiveté est la mer de tous les vices. », dit Guillaume Barbot en se retournant vers le lac vert du volcan. C'est extrait de Léonce et Léna. C'est saisissant. Je ne comprends que deux jours plus tard le jeu de mot dont la beauté m'a saisi associée au théâtre réel (Voir photos).



« Oui c'est un vice que j'ai, qui s'arrête et qui remarche avec moi, et, ma poitrine ouverte, je verrais un horrible cœur infirme. Dans mon enfance, j'entends les racines de souffrance jetée à mon flanc ; aujourd'hui elle a poussé au ciel, elle est bien plus forte que moi, elle me bat, me traîne, me jette à terre. » Je demande aujourd'hui à Vincent Dedienne de dire – quand il lui semblera bon – ce passage d'un brouillon d'une Saison en enfer. On déchiffre la partition magique de La Chevauchée sur le lac de Constance, cette pièce qui donne tant – comme une méthode – et les comédiens, en plus, peuvent dire quand bon leur semble des citations de leurs autres travaux. Ça marche presque à chaque coup. Bénédicte Le Lamer qui a remplacé Clémence Prévault (trop tôt partie, la p'tite Clémence...) à la lecture des didascalies reprend le fil avec autorité et douceur. Sans faiblir.

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