Saturday, December 17, 2011

Recommandation




Salut mon blond,

J'ai rencontré une femme charmante quand je suis passé à Paris la dernière fois, une comédienne très belle avec un visage de théâtre classique, comme poudré d'une poussière de planches. Intelligente et virtuose.
Nous somme venus voir votre travail et elle est tombée amoureuse, simplement.
Elle me demandait si elle pouvait se permettre de t'envoyer quelques mots. Vous devriez vous rencontrer – elle est un coup de cœur. Elle se nomme Blandine Costaz.

J'espère que tu vas bien mon Yves-No – mais quand on fait des merveilles comme celle que j'ai vue, ça serait snob de ne pas aller bien. – Je pense que c'est l'une de mes pièces de toi favorite, si tant est qu'il puisse y avoir une échelle. Je réalise toujours plus combien ton théâtre m'est cher. Alors, merci. J'ai beau avoir une sensibilité de grosse pomme juteuse de milieu d'automne, il y a peu de travaux qui me saisissent et me dessaisissent de cette façon (et c'est une définition du sublime).
Je t'embrasse fort
Arnaud



(Bourgoin.)

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