Barbara — Reportage 1973
Document rare que m’envoie Alain, maintenant sur Youtube, de la folle, l’archi-juive, la Callas du pauvre, la fascinante-démodée, la survécue...
Princesse de la résilience, elle a vu la mort étant petite et elle est restée étant petite, les émotions pures, les éclats... Noir, rouge, blanc, transparence, opacité, lumière, obscurité, joie, peine — en face. Et le bourreau — en face.
Face à —
L’archi-sauvage, elle-même, elle-seule, devin, devineresse, chasseresse, amours pures. Quelle force de chanter la mort à chaque instant ! Rien d’autre ! La rencontre de la pure rencontre. Et traverser la vie très vite avec « sa vérité ». Elle chante sans quitter un endroit qui la fascine, si amoureuse du bord — du bord décisif, très Dréville aussi (même si physiquement plus Balibar). Très vive.
A la fin, François-Marie Banier jeune. (Curiosité.)
Ah oui, c'est sublime ! Si vivante...
Oui, si vivante, si drôle, si fantasque et une telle implication que cela est bouleversant.
Ces endroits un peu improbables, en province, où elle va chanter...
et puis, encore une chose : elle n'est pas encore ce personnage que le public et elle accoucheront dix ans après.
(Elle n'est pas encore Durassisée !)
A.
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