Thursday, December 20, 2012

L’autre côté du jardin


« De ses premiers moments de liberté, Marc Machin a retenu « le ciel », le fait de « regarder les nuages... voir des fleurs, la nature ». « Chez Josette [sa visiteuse de prison], j'ai mangé quelques framboises. Ce p'tit goût juteux, là (...) Et puis j'ai touché, caressé la rosée du matin. C'est très agréable, ça m'avait manqué », a-t-il raconté. Aujourd'hui, Marc Machin souhaite devenir « palefrenier », pour « allier passion et profession ».
Interrogé sur son quotidien pendant six ans et dix mois passés en prison, il a parlé d'une « survie, pas d'une vie » et s'est « étonné d'avoir tenu le coup ». « Aujourd'hui, je suis fier de ne pas m'être suicidé », a-t-il expliqué, petit crucifix doré bien en vue sur un sweat-shirt blanc, ajoutant : « Dans le mot désespoir, il y a espoir ». Marc Machin a aussi détaillé ses années où « on ne peut pas manger à sa faim », « où il faut l'autorisation pour aller se doucher trois fois par semaine », « où il y a les altercations avec les autres détenus ». »

Labels:

0 Comments:

Post a Comment

<< Home