Wednesday, January 23, 2013

Louboutin



Le week-end, je n’avais vu que des belles choses. Le dimanche, j’avais voulu finir par les Watteau au Louvre — mais salles fermées — on m’expliquait pour 2 raisons : le froid et les travaux. Mais, le lundi matin, j’avais regardé les visages pendant le cours de danse et je les avais vus. Vus comme très anciens, possiblement comme les visages que l’on voit, disons, à la Renaissance, mais dans toute la peinture figurative jusqu’à Bruno Perramant, Damien Cadio, Thomas Lévy-Lasne, Youcef Korichi, Céline Germès... J’avais vu les visages, les visages qui n’existaient pas. Et je me souviens, je m’étais dit : « Pourquoi aller au musée ? Ici, dans la vie, dans la réalité, il y a tout. » (Il y a toute la contemplation.) C’était la fréquentation de Dominique Issermann qui m’animait d’une âme. Je me souviens m’être désolé de ne voir que les visages des hommes, des chevaliers, et les femmes me restaient lointaines, inaccessibles. Mais, au bout d’un moment, Dieu intervint (après cette pensée) et me fit voir aussi les visages des femmes, des princesses. Qu'elles étaient belles ! Qu’ils étaient beaux ! Je regardais tellement que plusieurs personnes me saluèrent, l’un plus affectivement. Je demandais son nom. « Noé. » « Ah, oui, Noé », je dis, songeur (tout correspondait). Puis je me souvenais qu’il s’agissait probablement de Noé Soulier, le danseur plein de grâce du moment. Je vérifiais. C’était bien ça. (Un nom facile à retenir.)



Maintenant, je me touche un peu le sexe en pensant à Noé Soulier. (Mais c’est parce qu’il est 1h17 du matin.)

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