Résumé en moins de 1000 signes
Mon travail est lié à la perception. On dit que les comédiens ont cette particularité de pouvoir s’imaginer dans le regard de l’autre. Mes chorégraphies se placent à l’endroit de la perception, l’étymologie du mot « théâtre » : « endroit d’où l’on regarde ». J’explique pourquoi le Mexique renouvelle pour moi les images, mais pas seulement, ma perception même des images — André Breton : « Le Mexique est le pays le plus surréaliste dans le monde » —, pourquoi le Mexique déploie pour moi une expérience crue du monde, une expérience nouvelle — que je reconnais comme mienne. Je travaille en mélangeant les genres, en mélangeant les niveaux, l’actrice la plus acclamée avec l’enfant ou le vieillard sans pratique, le professionnel avec l’amateur ou même l’animal. La pratique que je voudrais développer au Mexique concerne spécifiquement les non professionnels. C’est là où je voudrais aller. Dans le monde. Quitter les théâtres (pour y revenir...), avancer vers l’origine.
Labels: mexique
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