Thursday, March 15, 2018

B anqueter


Les gars, comme j’ai dit à certains, j’ai adoré travailler avec vous et ne pas vous connaître. Je trouve ça miraculeux : prendre les gens comme ils sont et ne pas les changer. Evidemment, je suis sensible au fait qu’il n’y ait que certaines personnes (très peu) par rapport à la masse et à la multiplicité de ceux qu’on rencontre — et qu’on admire — tous les jours dans la rue qui peuvent trouver en eux la disponibilité de « se laisser faire ». Ce n’était donc pas gagner, je n’y croyais qu’à moitié, au début, à cette histoire d’annonce pour des bénévoles — et c’est évidemment grâce à Sarah qui a soutenu l’idée que j’avais initiée — comme si elle y croyait, elle — et pas seulement par le simple hasard — que nous avons réussi à faire ce que nous voulions. J’ai aimé ne pas vous connaître, mais j’ai aussi aimé retrouver ceux que je connaissais déjà, Orélien et Sébastien — qui me connaissent bien parce qu’ils ont passé des heures à m’écouter au cours de Pantin —, plaisir aussi. Donc, voilà, je vous proposerais bien qu’on se voit encore, au moins une fois, si on pouvait trouver une soirée pour un diner, par exemple, je me disais même (c’est pour ça que je te mets en copie, Kataline) que ça pourrait peut-être être un soir de fermeture au café Pas Si Loin (où je donne les cours), non ? On pourrait apporter de la nourriture à partager, à réchauffer éventuellement et de la boisson (il me reste un peu de champagne) et ça ferait une soirée ou, disons, peut-être, ce banquet que j’avais un moment rêver de faire sur scène… et peut-être rêver d’avenir. Il y a un savoir que vous avez eu, dans cet Hamlet, dont je ne sais pas trop quoi faire, mais, je me dis, quand même… Je ne sais pas…
Yves-Noël

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