P einture fraîche
J’étais revenue à Paris et, après les bains de mer, le hameau familial, Legrand comme venu du ciel, je retrouvais la liberté et profitais de presque la seule chose qui valait la peine d’être à Paris : la peinture. La peinture m’impressionnait considérablement, plus que la littérature. La littérature, je voyais presque comment c’était fait, parfois, ou pas fait. La peinture, pas du tout. C’était éblouissant. Ça m’éblouissait comme le plus beau des spectacles. Ça effaçait la laideur de l’Info, je n’avais plus peur de la fin du monde face à la peinture. Peu importait. Des toiles avaient été peintes. Peu importait qu’elles disparaissent. J’en avais été témoin. Et moi aussi je disparaissais. Et nous tous nous disparaissions. En laissant peut-être des traces derrière nous. Grâce à l’IA. Peut-être. Dans un vaste désert. Mais la peinture était ce qui m’émerveillait, m’éblouissait… m’éloignait de la morbidité
C’était la fraîcheur
Ensuite j’ai regardé les chiens, au soleil, qui ne se ressemblaient pas
Nous venons au monde, nous changeons peu le monde (si nous sommes des gens bien)
J’optais pour cette phrase : « Y a plein d’enfants à Paris, je pense à toi ! »
0 Comments:
Post a Comment
<< Home