Monday, February 02, 2009

L’amour et mes démons

C’est horrible, l’amour. Tuer l’amour. On ne peut pas s’aimer. Un homme homosexuel ne peut pas aimer un homme hétérosexuel. C’est une question d’agencement. Quand quelqu’un t’intéresse… Dans la maison fraîche. Les mots, c’est l’amour (dans le sens d’absence d’amour…) et on ne peut pas le dire autrement qu’en le disant, on ne peut pas ne pas le dire… Et je pars avec ça, les objets traditionnels, et la phrase : « Je n’ai rien que ma vie. »

Il est à peine dix heures qu’il s’endort comme une pierre dans un puits.

Pendant que je me plains, lui, dort, et ça me fait plaisir, lui, récupère, pendant que d’une musique lointaine un peu « saloon », je ne passe pas la nuit, lui, dort comme un amoureux.

Et ça me suffit pour retrouver l’apaisement, cette pensée que, lui, non, n’est pas dans l’état où déjà je ne suis pas. Et aussi de penser que tous, plus ou moins, dorment eux aussi. Et que si je n’dors pas, c’est que j’ai le loisir de le faire… Lui, m’a regardé dormir, la nuit dernière, je « ressemblais à un garçon, tout jeune et tout frais », m’a-t-il dit, et, moi, je le regarde dormir.

Lui, terme du vent, Iggy violette, queue de cheval, limpide souvenir avec ses passagers

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