Un rêve sans porte
Avec Olivier,
je parlais d’un lapsus que j’avais fait le matin et que je trouvais joli.
C’était toujours à propos de ce livre de Dominique Fourcade dont j’ai déjà
parlé et j’avais dit : « Il m’a enlevé un livre » (ou son
livre), au lieu de : Il m’a envoyé un livre. Le livre s’appelle Manque. Dominique Fourcade précise qu’il a
même failli ne pas avoir de titre. Qu’il l’avait même demander à Paul
(Otchakowsky-Laurens), évidemment que l’éditeur avait dit non, qu’il a failli
ensuite s’appeler « Demandez programme », tiens, titre entendu à la
criée de l’Opéra Garnier comme j’ai entendu « Je m’occupe de vous
personnellement » à la criée d’un bistro des Abbesses.
L’écriture me
calme, me régénère. Dans les moments de grande fatigue, de grande
sollicitation, je l’ai constaté déjà, l’écriture (enfin, le récit pour ce blog)
me détresse, me calme comme de me recroqueviller sous mes draps… C’est le blanc
et noir, l’absence de bariolage, ou comment dit Hélène Bessette ? le…
réel… (Ah, je ne le retrouve pas, excusez-moi.)
Labels: rond-point
1 Comments:
Tu parles d'un lapsus et tu en fais un autre (encore plus beau), relis toi, tu as écrit : L'ECRITURE ME DETRESSE !
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