Monday, June 11, 2012

Un rêve sans porte



Avec Olivier, je parlais d’un lapsus que j’avais fait le matin et que je trouvais joli. C’était toujours à propos de ce livre de Dominique Fourcade dont j’ai déjà parlé et j’avais dit : « Il m’a enlevé un livre » (ou son livre), au lieu de : Il m’a envoyé un livre. Le livre s’appelle Manque. Dominique Fourcade précise qu’il a même failli ne pas avoir de titre. Qu’il l’avait même demander à Paul (Otchakowsky-Laurens), évidemment que l’éditeur avait dit non, qu’il a failli ensuite s’appeler « Demandez programme », tiens, titre entendu à la criée de l’Opéra Garnier comme j’ai entendu « Je m’occupe de vous personnellement » à la criée d’un bistro des Abbesses.
L’écriture me calme, me régénère. Dans les moments de grande fatigue, de grande sollicitation, je l’ai constaté déjà, l’écriture (enfin, le récit pour ce blog) me détresse, me calme comme de me recroqueviller sous mes draps… C’est le blanc et noir, l’absence de bariolage, ou comment dit Hélène Bessette ? le… réel… (Ah, je ne le retrouve pas, excusez-moi.)

Labels:

1 Comments:

Anonymous OS said...

Tu parles d'un lapsus et tu en fais un autre (encore plus beau), relis toi, tu as écrit : L'ECRITURE ME DETRESSE !

3:48 AM  

Post a Comment

<< Home