M arais

Ça faisait des années que je n’avais pas vu un spectacle de Philippe Quesne, pourtant comme un ami proche : c’est sublime ! Magique, même ! Grand art abouti ! En voiture, nous sommes allés jusqu’à Gennevilliers. Nous avons pris le périphérique (extérieur) et nous avons traversé la Seine. Dans la journée, nous étions allés rendre l’armure et les projecteurs empruntés. Nous avons retrouvé l’iPad de Philippe. Et nous avions enregistré 10 versions au moins d’un texte sur les supernovae pour une vidéo qui allait être projetée au Palais de la Découverte. Ensuite, le spectacle sublime de Philippe Quesne racontait tout ça. Tout ça et tout ça. Comme la ville. La ville mondiale. Gennevilliers jouait son jeu à plein de théâtre de la périphérie. Il faut dire que tout le spectacle baignait dans la musique de Chostakovitch ou de Schubert. Quel cadeau inouï ! quel bonheur inouï ! quelle vie qui vibre ! C’est sublime, la grande salle de Gennevilliers est un vaisseau pour ce qu’il y a de meilleur ! Une arche. L’art et les pépites d’or. Les hérons. Que Philippe Quesne réussisse à trouver l’argent pour faire des merveilles comme celle-ci est aussi tout un art. « Et maintenant, la prochaine étape : il faut qu’on protège tous les animaux et toutes les plantes. »