Wednesday, August 29, 2018

Non, je prépare. Je jouerai les 1er, 2, 3, 4 novembre et fin octobre en avant-premières (29, 30, 31). C’est Phèdre que je vais jouer ! Tout seul parce que j’ai pas trop d’argent pour engager des gens — mais, toi, tu ferais une Phèdre très crédible, tu as du Sarah Bernhardt en toi, n’est-ce pas ?
Je cherche des vrais couples ou même des vraies familles (couples et enfants) qui pourraient figurer l’érotisme d’une humanité ultra archaïque et idéale (avant Adam et Eve, proche du Big Bang, si tu vois ce que je veux dire…) (Si tu as des idées…)
Je me réjouis de te voir et ton spectacle, rien ne peut me faire plus plaisir !
Yves-Noël

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H ugo


Je trouve que Hugo devrait aller avec elle quand même, une fois, ça lui ferait tellement plaisir — et ça ferait peut-être plaisir à Hugo de lui faire plaisir, non ? Alors, je sais, la vie (actuelle) est forcément plus compliquée, Hugo a forcément quelqu'un dans sa vie et des histoires et des histoires, mais vivement dans quatre siècles quand on baisera juste pour faire plaisir !

Oui, ou baiser par politesse, pour être gentil, serviable, faire simplement plaisir ! Le paradis !

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Oh, tu as l'air fatigué, toi... Non, je répète... J'ai eu un coup de fil de Stefan : finalement il était libre pour faire Hamlet. J'espère qu'on le fera... Mais Phèdre vaut le coup aussi je pense. Je cherche des couples, voire des familles (avec enfants) pour jouer l'enfance de l'humanité...

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L a Ligne


« Tracez une ligne de Dakar (Sénégal), à Dacca (Bangladesh), et vous verrez qu’il y a le feu dans tous les pays qu’elle traverse. Ce sont des conflits politiques, tribaux, religieux… Mais tous sont causés par la même chose : le réchauffement climatique et l’effondrement de la pluviométrie, voire dans certaines situations inverses des pluviométries extrêmement violentes. Les pluies sont tellement soudaines et brutales que les sols ne peuvent pas les absorber. La question du climat nourrit la vague migratoire que l’on connaît aujourd’hui. Prenez l’exemple de la Syrie. Les quatre années qui ont précédé le soulèvement contre Bachar al-Assad ont été les pires années de sécheresse que le pays ait jamais connu. Cela a jeté sur les routes 2,5 millions d’agriculteurs ruinés. Or, un pays ne peut pas être stable si ses agriculteurs sont instables. Nos politiques n’ont toujours pas compris à quel point la question environnementale était un moteur explosif sur l’ensemble de cette ligne Dakar-Dacca. Nicolas Hulot a raison de dire que si on ne fait pas un plan massif d’aide au développement de l’Afrique, on ne va pas s’en sortir. La vague migratoire ne peut que continuer. Ce ne sont pas des migrants économiques, mais bien des victimes de la ruine du monde agricole qui fuient leurs pays. »

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L a Tolérance


« Je suis comme un Noir dans une société raciste qui a voulu se gratifier d'un esprit de tolérance. Autrement dit, je suis un « toléré ». 
La tolérance, sache-le bien, est toujours purement nominale. Je ne connais pas un seul exemple ni un seul cas de tolérance réelle. Parce qu'une « tolérance réelle » serait une contradiction dans les termes. Le fait de « tolérer » quelqu'un revient à le « condamner » . La tolérance est même une forme plus raffinée de condamnation. On dit en effet à celui que l'on « tolère » — mettons, au Noir que nous avons pris comme exemple — qu'il peut faire ce qu'il veut, qu'il a pleinement le droit de suivre sa nature, que son appartenance à une minorité n'est pas un signe d'infériorité, etc. Mais sa « différence » — ou plutôt sa « faute d'être différent » — reste la même aux yeux de celui qui a décidé de le tolérer et de celui qui a décidé de la condamner. »

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La Limpidité du désir
Normalement, je demande toujours à rencontrer en amont les étudiants de l’école dans laquelle j’interviens, ceci afin de sentir ensemble ce dont nous avons besoin ou envie. Ici, ce n’est pas possible, en tout cas, pas avant que j’écrive ces quelques lignes. Je vous encourage à regarder sur le Net les traces de mon travail (je donne les liens si vous m’écrivez à ledispariteur @ gmail . com). Mon travail cherche toujours à dégager un espace — qui est déjà là —, oui, faire de la place — qui est déjà là — dans le temps et l’espace. J’ai plusieurs fois repris comme titre de workshop le titre d’un poème de Wallace Stevens : Vacances dans la réalité. J’ai aussi souvent appelé mes workshops Leçon de liberté. Par ces oxymores, vous pouvez peut-être sentir qu’il s’agit de déjouer l’académisme et de s’occuper de la vie, de faire passer le furet, passé-par-ici-il-repassera-par-là, la limpidité du désir,
YNG 

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