Tuesday, December 24, 2013

« A humorist is a person who feels bad, but who feels good about it. »

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S agesse / Wisdom / Sabiduría


« Ce que je dis parfois : quand la gauche ressemble à la droite, c’est la droite. Je m’en fous de l’étiquette. […] Il n’y a pas des preuves de gauche, parfois. C’est ce qui manque. On dit : il y a pas d’amour, y a que des preuves d’amour… y a pas de gauche, y a que des preuves de gauche… »

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I'd Pick More Daisies


C’est un poème de tant de versions…
Impossible de trouver — sur Internet — l’original de ce poème de Don Herold que Jorge Luis Borges a adapté en espagnol, il n’y en a pas 2 versions semblables, ce qui est très beau pour un poème…



Par ex, celle-ci :



« Of course, you can't unfry an egg, but there is no law against thinking about it.

If I had my life to live over, I would try to make more mistakes. I would relax. I would be sillier than I have been this trip. I know of very few things that I would take seriously. I would be less hygienic. I would go more places. I would climb more mountains and swim more rivers. I would eat more ice cream and less bran.

I would have more actual troubles and fewer imaginary troubles. You see, I have been one of those fellows who live prudently and sanely, hour after hour, day after day. Oh, I have had my moments. But if I had it to do over again, I would have more of them — a lot more. I never go anywhere without a thermometer, a gargle, a raincoat and a parachute. If I had it to do over, I would travel lighter.

It may be too late to unteach an old dog old tricks, but perhaps a word from the unwise may be of benefit to a coming generation. It may help them to fall into some of the pitfalls I have avoided.

If I had my life to live over, I would pay less attention to people who teach tension. In a world of specialization we naturally have a superabundance of individuals who cry at us to be serious about their individual specialty. They tell us we must learn Latin or History; otherwise we will be disgraced and ruined and flunked and failed. After a dozen or so of these protagonists have worked on a young mind, they are apt to leave it in hard knots for life. I wish they had sold me Latin and History as a lark.

I would seek out more teachers who inspire relaxation and fun. I had a few of them, fortunately, and I figure it was they who kept me from going entirely to the dogs. From them I learned how to gather what few scraggly daisies I have gathered along life's cindery pathway.

If I had my life to live over, I would start barefooted a little earlier in the spring and stay that way a little later in the fall. I would play hooky more. I would shoot more paper wads at my teachers. I would have more dogs. I would keep later hours. I'd have more sweethearts. I would fish more. I would go to more circuses. I would go to more dances. I would ride on more merry-go-rounds. I would be carefree as long as I could, or at least until I got some care — instead of having my cares in advance.

More errors are made solemnly than in fun. The rubs of family life come in moments of intense seriousness rather that in moments of light-heartedness. If nations — to magnify my point — declared international carnivals instead of international war, how much better that would be !

G.K. Chesterton once said, « A characteristic of the great saints is their power of levity. Angels can fly because they can take themselves lightly. One 'settles down' into a sort of selfish seriousness; but one has to rise to a gay self-forgetfulness. A man falls into a 'brown study'; he reaches up at a blue sky. »

In a world in which practically everybody else seems to be consecrated to the gravity of the situation, I would rise to glorify the levity of the situation. For I agree with Will Durant that « gaiety is wiser than wisdom » »

I doubt, however, that I'll do much damage with my creed. The opposition is too strong. There are too many serious people trying to get everybody else to be too darned serious.  »

O ui, dans la voûte nocturne…


« A veces ocurre que, de pronto, pase por ti una historia, sin escritor para escribirla, tan sólo visible. Nítida. [...] Es raro. Pero puede ocurrir. Es maravilloso cuando ocurre. »

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3 images de Noël




D'après Ryan McGinley

A m Rosa-Luxemburg-Platz


Oh, Thomas ! ton corps et ton âme splendides me manquent ! Je regrette de ne pas être avec toi à Berlin (mais c'est trop cher, maintenant, j'aurais dû m'y prendre avant). Love, love, love
(déclaration d'amour)

— Oh Santa Klaus ! ma pantoufle de vair bien garnie ! ma mandarine de Noël ! mon amour qui sent le sapin... j'aurais tellement aimé que tu trucides la dinde avec nous dans le même pas si froid Berlin d'aujourd'hui ! Les gens sont calmes ici et sont prêts à accueillir tranquillement le Messie — tu vois t'as raté un destin : toi, nu dans la paille, réchauffé par un âne et un boeuf... Boarf, je sais même pas si tu l'as pas déjà fait... Je t'embrasse fort. Et me taille un manteau dans ta déclaration d'amour.

— Va voir Jeanne Balibar à la Volksbühne, quand même...

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http://reposeurs.eu.org/


« Faites l’amour
pas les magasins »

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U ne résolution de Noël (pensée d’un anthropologue)


« Si la liberté (la vraie) est l’aptitude à se faire des amis, elle est aussi, forcément, la capacité de faire de vraies promesses. Quelles sortes de promesses des hommes et des femmes authentiquement libres pourraient-ils se faire entre eux ?

Au point où nous en sommes, nous n’en avons pas la moindre idée. La question est plutôt de trouver comment arriver en un lieu qui nous permettra de le découvrir. Et le premier pas de ce voyage est d’admettre, qu’en règle générale, comme nul n’a le droit de nous dire ce que nous valons, nul n’a le droit de nous dire ce que nous devons. »

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E l Niño, el Viento y el Miedo


Bonsoir Yves-Noël,

Désolée pour la réponse tardive. J'ai fait une pause « mails » de quelques jours.

Oui, il y a beaucoup d'envies et de peurs en toi. Tu as peur de ce qui te fait envie et vice-versa. De manière générale, c'est très humain, car la peur vient lorsque quelque chose, quelqu'un a une certaine importance pour nous, sinon on s'en fout ! 

Mon expérience avec la peur est déjà de ne pas la combattre. Quand je la sens m'envahir, je lui laisse la place pendant un moment, quitte à devenir confuse, à ne plus savoir ce que je veux ou à perdre mes envies. Je respire, j'essaye de me détendre et je la sens en moi. Une fois que les grosses vagues sont passées (en général, il y a moins d'agitation, de panique et j'ai plus d'énergie), je reviens gentiment à ce qui m'intéresse, à ce dont j'ai envie, dans ma mémoire et dans mon cœur. Je ne pousse rien et je laisse un équilibre se créer entre la peur, qui parfois est devenue de l'excitation, et mes projets, ce que je veux ou dois entreprendre. 
Lorsque que quelque chose est vraiment important, il arrive fréquemment que la peur déferle à nouveau. Alors je m'arrête, je me laisse prendre par les rouleaux jusqu'à ce que ça se calme. Parfois je reprends où j'en étais, d'autres fois, je laisse l'ouvrage sur le métier pour quelques heures, quelques jours. Ceci va dépendre de ta manière de travailler, de réaliser quelque chose, de ta constance,...

La non-envie vient souvent de la peur de ne pas réussir ce dont on a envie ou ce que l'on doit faire. Alors on se sabote avant de commencer. Et le côté têtu nous persuade que ce n'est pas possible, que c'est compliqué,... ça te dit quelque chose :-) ?
Pour toi, je dirais que quand tu as peur, donne lui beaucoup de place, aussi physiquement, étire-toi, ouvre-toi, laisse-la déborder.

J'espère que ces quelques lignes te donnent un éclairage sur la cohabitation avec la peur. 

Quel que soit l'endroit où tu te trouves (j'espère dans la nature ou au bord de la mer), je te souhaite de belles fêtes de fin d'année.

Je t'embrasse. Patricia

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L a Mendiga


« — ¿Estaría en Calcuta como un… punto al final de una larga línea, de hechos sin sgnificado preciso? ¿No habría más que… sueños, hambres, desaparición de sentimientos, y tambíen del lazo entre la causa y el efecto? »

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« Don't ever slam a door, you might want to go back. »

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S oigner le mal par le mal


Je suis resté chez moi, j’ai fait du courrier…

Je me suis calmé avec qq lettres que j’ai écrites…

Je me suis calmé sur tout ce que je n’avais pas lu, pas su, pas appris par cœur, sur toutes les langues que je ne parlais pas, sur les amours qui m’avaient fui, sur les tempêtes et les soleils et les neiges et les animaux que je ne connaîtrai pas, sur toute ma vie déjà finie, je me suis calmé et la peur, la peur, la grande angoisse s’est calmée avec moi ; ma vie faite d’accalmies.
J’ai fait un peu d’espagnol, sans trop d’angoisse (une passoire, je suis). J’ai pensé à mon professeur qui avait dit qu’écrire participait à son bonheur, que s’il ne le faisait pas, il était mal. J’ai pensé à toute cette intelligence qui m’échappait et j’ai essayé d’être heureux avec ce que j’ai — comme le malade dans sa chambre d’hôpital est encore en vie. Par ex, ces choses qui m’échappaient, j’avais lu plusieurs pages, à la librairie de Paris (où je m’étais abrité de la pluie dans l’après-midi — assez de i !), du livre de Rama Yade sur le pouvoir. Elle tient son journal de femme d’Etat et on voit — ça m’avait fasciné — toute la violence de ce jeu d’ambition qu’elle semble vivre avec beaucoup d’énergie, même si elle parle d’ « angoisse » et de « boule au ventre », même si elle dit : « J’ai essayé de dormir ». Tout ça m’échappe et je m’étais demandé si j’aurais pu lire le livre en entier… mais j’en avais sans doute lu assez parce que qq’un m’avait dit de le reposer. Peut-être m’y étais-je engouffré ? J’avais encore mon bonnet sur la tête, c’était peut-être ça, m’étais-je dit, qui était étrange, un clochard qui lit.

« Sería más tonto de lo que he sido »

« INSTANTES
Si pudiera vivir nuevamente mi vida.
En la próxima trataría de cometer más errores.
No intentaría ser tan perfecto, me relajaría más.
Sería más tonto de lo que he sido, de hecho
tomaría muy pocas cosas con seriedad.
Sería menos higiénico.
Correría más riesgos, haría más viajes, contemplaría
más atardeceres, subiría más montañas, nadaría más ríos.
Iría a más lugares adonde nunca he ido, comería
más helados y menos habas, tendría más problemas
reales y menos imaginarios.
Yo fui una de esas personas que vivió sensata y prolíficamente
cada minuto de su vida; claro que tuve momentos de alegría.
Pero si pudiera volver atrás trataría de tener
solamente buenos momentos.
Por si no lo saben, de eso está hecha la vida, sólo de momentos;
no te pierdas el ahora.
Yo era uno de esos que nunca iban a ninguna parte sin termómetro,
una bolsa de agua caliente, un paraguas y un paracaídas;
Si pudiera volver a vivir, viajaría más liviano.
Si pudiera volver a vivir comenzaría a andar descalzo a principios
de la primavera y seguiría así hasta concluir el otoño.
Daría más vueltas en calesita, contemplaría más amaneceres
y jugaría con más niños, si tuviera otra vez la vida por delante.
Pero ya tengo 85 años y sé que me estoy muriendo. »



si pudiera, imperfecto du subjonctif (ensuite dans le poème : conditionnel)
relajar, relâcher, détendre, décontracter
tonto, idiot (hacer el tonto)
de hecho, en fait
habas, fèves
paracaídas, parachute
descalzo, pied nu
calesitas, manège
atardeceres, amaneceres, crépuscules, aubes

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