Tuesday, October 22, 2013

P our commencer la journée de stage


« Une poésie est impure comme un vêtement, comme un corps montrant des taches d’aliments, avec des comportements blâmables, des rides, des observations, des rêves, des veilles, des prophéties, des déclarations d’amour et de haine, des incongruités, des chocs, des idylles, des opinions politiques, des refus, des doutes, des affirmations, des impositions… »

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« The real novelist, the perfectly simple human being, could go on, indefinitely imaging. »

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C asser une noix


Ouverture au public du stage
d'Yves-Noël Genod « Casser une noix »
Vendredi 25 octobre à 16h au Studio-Théâtre de Vitry



L’Heure où nous ne savions rien l’un de l’autre

C’est un spectacle happy few auquel nous vous convions. Comment dire ? Places archi-limitées. Il est possible, oh, facilement possible ! que le nombre des acteurs sur scène dépasse le nombre des spectateurs. Ce serait comme en rêve. Ça n’arrive pas normalement, il y a une loi : si le nombre de spectateurs dans la salle est inférieur au nombre des interprètes sur le plateau, on ne joue pas. Ici, ce sera le contraire : si le nombre des spectateurs dépassait celui des acteurs, on ne pourrait pas car les acteurs, voyez-vous, prennent toute la place. Ou alors les spectateurs seraient tellement mélangés aux acteurs qu’ils ne les verraient pas. Pourquoi pas ? Il se trouve qu’il y a eu beaucoup, beaucoup de demandes pour participer à ce stage. J’en ai retenues presque au hasard soixante-dix. A l’heure où j’écris ces lignes, c’est-à-dire à la fin de la première semaine, j'aime que nous soyons encore si nombreux, un nombre qu'on ne voit que très rarement sur une scène pour des raisons évidentes de budget. Pourtant, dans la vie, et dans la ville, nous sommes si nombreux. Or c'est la vie dont nous voulons la vérité toujours changeante. C’est le rêve d’un théâtre joué par tout le monde. J’aime tout le monde la première fois. Mais je préfère les plus beaux. Qui sont les plus beaux ? La beauté existe, mais l’autre beauté, n’existe-t-elle pas aussi ?

« La scène est une place ouverte dans une lumière claire. Pour commencer, il y en a un qui s’enfuit rapidement. Ensuite, venu de la direction opposée, un second. Ensuite, deux, se croisant, chacun suivi, à courte, invariable, distance d’un troisième et d’un quatrième, dans la diagonale. »
                                                                                                
Yves-Noël Genod



Jauge limitée, réservation indispensable
Tarif : gratuit



STUDIO-THEATRE DE VITRY
18, av. de l'Insurrection
94400 Vitry-sur-Seine
01 46 81 75 50
studio.theatre.vitry@wanadoo.fr



Pour venir au Studio-Théâtre :

par les transports publics :

RER C - trains ROMI (Schneider) et MONA (Lisa)
arrêt Vitry (15 mn de la gare d'Austerlitz)
en sortant côté Vitry-centre ville
suivre le raccourci fléché Studio-Théâtre tout de suite à gauche au fond du parking (3mn à  pieds)
avec les aléas des transports compter quand même 1h. (durée du spectacle : 1h.)
                
                                                                         

en voiture depuis Paris :

tout droit de la gare d'Austerlitz à la gare de Vitry-sur-Seine
en longeant les quais de Seine (15 mn environ)
à la gare de Vitry passer sous le pont
et prendre l'avenue Paul Vaillant-Couturier
au 1er feu suivre le fléchage Studio-Théâtre

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W hen the storm crosses the marsh

     
« I need a little language such as lovers use, words of one syllable such as children speak when they come into the room and find their mother sewing and pick up some scrap of bright wool, a feather, or a shred of chintz. I need a howl; a cry. When the storm crosses the marsh and sweeps over me where I lie in the ditch unregarded I need no words. Nothing neat. Nothing that comes down with all its feet on the floor. »

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L' Aristocratie


« Mais, de même que l’élection d’un corps par une âme qui oublie ce qu’elle sait en s’incarnant n’est qu’une façon populaire, pour Platon, de désigner le courage de savoir ce que nous savons déjà mais que nous voulons ignorer, l’hypothèse proustienne d’une vie antérieure et de l’immortalité de l’âme ne fait que traduire en langage laïc ce qui relève avant tout d’une aristocratie artistique, à savoir la capacité de transformer les phénomènes d’un monde inhumain en autant de miracles. »

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