Tuesday, March 24, 2015

L 'Heure du suicide






Labels:

Au fond, avec l'âge (désacraliser)
« J'écris pour me vulgariser, pour me massacrer et ensuite pour m'enlever de l'importance... je ne parviens à me libérer de moi que dans deux cas : par l'idée du suicide et par celle d'écrire. »

Labels:

« Il faut que tout ait l’air provisoire, en marche, bâclé, incohérent, improvisé dans l’enthousiasme ! Avec des réussites, si possible, de temps en temps, car même dans le désordre il faut éviter la monotonie. »

Labels:


Labels:


Labels:

« Quand de tout vous serez lassée / Juste un canal à traverser »



Oui, cela me plaisait. J’avais travaillé avec Gwenaël Morin dans le beau lieu de Maguy Marin, à Sainte-Foy-lès-Lyon, c’est le printemps, la cerisaie, on est dedans dans le grand studio clair et dehors au-dessus de la vallée et de la voie express — et on lit Electre, de Sophocle, dans une très belle traduction, je garde le texte en partant. Et, ce matin, je participe à l’atelier sur le Soulier de satin avec deux des comédiens du collectif X qui monte cette pièce au Point du Jour et, ça aussi, ça me plaît beaucoup. Que qqch plaise dans la vie, c’est facile, la vie est faite pour ça. Et le désespoir est un vertige. Je reculais tout à l’heure du balcon qui surplombe dans l’appartement traversé de lumière où je suis seul parce que je me voyais en bas nu (puisque je l’étais) et… détruit, j’étais tenté de connaître ce que j’appelais la « sensation définitive », celle de la chute et j’avais écrit sur les photocopies de cette scène III de la troisième journée : « Peut-être qu’à la fin de ma vie, quand ils auront besoin d’un vieux, je pourrai jouer avec les jeunes… » Cela me plaisait, mais qu'avais-je, moi ?

Labels:

« Te prépares-tu chez toi / A ne pas me rencontrer »

Labels:

« Peux-tu faire quelques pas de valse dans lesquels Dieu est présent ? »

Labels: