Monday, November 15, 2010

Votre père vous parlait de manière éparse…




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Ce vase de noblesse est rempli de chagrin

« Mon incapacité à vivre au sein d’un système je l’ai élaborée, travaillée pour faire d’elle la capacité à ne pas vivre au sein d’un
système. Ceci est un paradoxe mais de ce paradoxe précisément est née la littérature. Tel est le royaume enchanté de la littérature : faire de l’incapacité à vivre au sein d’un système déterminé la capacité de ne pas vivre selon un système. »

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Anton Tchekhov disait

« Je m’ennuie comme un esturgeon. »

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Des nichons et des bites

Irai-je voir Mamma Mia ? Qui veut venir avec moi ?
Irai-je voir Moi, Eugénie Grandet ? Qui veut venir avec moi ?
Irai-je voir Victor Hugo, mon amour ? Qui veut venir avec moi ?
Irai-je revoir Arturo Brachetti ? Qui veut venir avec moi ?
Irai-je revoir Fabrice Luchini ? Qui veut venir avec moi ?

« Friable sur le fond, le propos mise tout sur la forme, énergétique et agile, ou la kyrielle de scies d’Abba, convenablement francisées pour l’occasion, rend gais jusqu’aux plus hétéros des spectateurs. »

« Je ne dois pas être très homos parce que les films pornos m’ennuient et mon spy pense que les hommes qui aiment les films pornos sont homos parce qu’ils font croire qu’ils regardent les femmes alors qu’ils n’ont d’yeux que pour les gros zizi. »

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Cloche à L A

Et un décor de fumée longe les jambes…
Errer en errance, cloche à L A
Moi, partout
/parti
Parti et partout
L’absence du faire
Dis-moi que je raconte n’importe quoi
Le cinéma fait noir
Et l’été serein, c’est des images
Floues, légèrement ralenties
Du passé
Imaginé
La mémoire – qu’est-ce qu’elle disait cette phrase ? – est un procédé littéraire.
Oui, la triste Amérique
Transparente
Que je n’ai jamais vue
Sauf mon reflet doré
An embush
La party ? Tout ce qu’il y a de légal

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La Cruauté du professeur

Le professeur fait venir un danseur au centre du studio et dit : « Une fois, j’ai fait ce qu’il ne faut jamais faire, je suis allé voir un grand danseur (très célèbre) pour lui demander son avis, pour qu’il me dise si je pouvais continuer dans la danse. Il m’a regardé. (Il mime cela en s’appuyant sur le danseur qu’il a placé solitairement au centre de la pièce.) Il a dit : « Oups ! Non, arrêtez tout de suite ! Pattes trop courtes, tête trop grosse, épaules trop étroites… » Je parle de moi, hein ? » (Le professeur se penche vers le danseur qu’il prenait comme support de sa démonstration.) Le danseur a effectivement les pattes trop courtes, la tête trop grosse, les épaules trop étroites. On ne l’avait jamais remarqué, mais c’est fait. Le voici habillé pour l’hiver.

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Pourquoi trouve-t-on beau ce que l’on lit ? C’est quand même très étrange…

Le Fameux sourire de Chinois
La Luminosité obscure (titres)

« Disons-nous pêle-mêle
Des mots pas trop cruels »
« Il abuse très vite des bonnes choses. »
« On a la honte d’être innocent. »

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Photo Pierre Courcelle.
« La vie est douloureuse et décevante. Inutile, par conséquent, d’écrire de nouveaux romans réalistes. Sur la réalité en général nous savons déjà à quoi nous en tenir ; nous n’avons guère envie d’en apprendre davantage. L’humanité telle qu’elle est ne nous inspire plus qu’une curiosité mitigée. »

« …maison qui ne souriait que d’un côté. »

« …et le seuil du salon. »

« …insoupçonné et précieux… »

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Une anecdote

Wayne Byars parle des z’hérissons, il dit en regardant Claire Chazal : « Vous avez diffusé un reportage sur les z’hérissons… » (Elle sourit, acquiesce.) Il dit que la danse classique, c’est l’envol, de ne pas se recroqueviller comme des z’hérissons. Il ne veut pas voir la peur qui met en boule (bien qu’il adore les z’hérissons), qui rétracte.
« Les relations humaines deviennent progressivement impossibles, ce qui réduit d’autant la quantité d’anecdotes dont se compose une vie. »

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A l’issu de l’atelier, chaque participants sera en mesure de/d’

- séparer le geste de la parole
- envisager l’interprétation en tant qu’auteur
- travailler avec les autres
- abandonner avec confiance sa virtuosité au réel

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« Qu’est-ce que l’avenir ne nous dira pas sur vous ?
- Hum… Ne dira pas si j’ai été heureux ou non.
- Ouais.
- Ça restera indécidable jusqu’au bout… »

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Les Concerts

je rentre de Camélia Jordana
t'es encore Suisse ?

non, mais non
c'est quoi, Camélia ?

c'est une chanteuse
j'ai invité ma fille

ah, chouette ! je vais me renseigner...

c'est bien, les concerts, quand même
ils ont de la chance

ah, ouais

tu fais un accord de guitare à contre-jour et les gens hurlent

ah, ouais
moi aussi, ça m'a souvent paru fou

oui

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Un temps irlandais

« Tout peut arriver dans la vie et surtout rien. »

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Thomas en Versaillais




Photos d'Agathe Poupeney. Thomas Scimeca dans L'Echange (comme la pièce de Paul Claudel). (Cliquer sur le titre.)

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